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CULTURE
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AINSI EST NEE L’ESBROUFFERIE
J’ai lu le texte sympa de Martine, « fille boulanger et femme de boucher de campagne », qui depuis toujours fréquente les vernissages et autres inaugurations culturelles de sa région. J’ai apprécié sa façon d’excuser sa non-
L’art est subjectif d’accord mais il ne doit pas être un « attrape-
Quand je vois ce que présentent certaines galeries d’art je me dis que l’être humain est franchement crédule. Que des compositions ou même des pièces monoblocs atteignent des sommes folles me paraît tellement idiot. Pour réussir, ce business s’est amalgamé à l’art alors qu’il n’en fait pas partie. Ce n’est pas parce qu’un objet ou une composition d’objets fait joli que c’est de l’art. J’appellerai cela plutôt de « l’esbroufferie ». Si l’on pouvait en effet déconnecter celle-
Jeanne B. Notaire. Paris.
COMMENTAIRES
Sympa ce texte.
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Je partage totalement.
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Je réprouve le titre en tant qu’artiste mais c’est bien cela.
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Il y en a qui vont être contents.
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Enfin du vrai….
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Je croyais être la seule à faire semblant de comprendre leur pseudo art.
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Je ne fais confiance qu’aux noms.
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C’est ça le business.
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RESUME MUSICAL
Sans la musique je serai mort depuis longtemps. Quinqua je vis avec la musique depuis mon adolescence. Grâce à elle j’ai surmonté les conflits familiaux, dépassé les rivalités communales et scolaires, survécu aux conneries professionnelles et vaincu les turpitudes quotidiennes. Je m’en abreuve tous les jours dès que les obligations familiales et professionnelles me le permettent. Pour autant je ne suis pas un Jean-
Je me suis shooté au rock des 70’ à une époque où il était ringard d’écouter des textes en français – je suivais tout de même la production tricolore discrètement -
Dans les années 80’ j’allumais la radio presque machinalement dès que je n’étais pas au boulot. J’ai subi le disco plus que je l’ai apprécié. C’était la conséquence du monde électronique qui se mettait en place. A la différence de la période précédente je n’ai pas créé de neurone spécifique pour mémoriser. C’est vraiment là que j’ai commencé à m’intéresser sérieusement à la chanson française : la nouvelle comme l’ancienne. Là où j’ai construit ma culture musicale.
Dans les années 90’ j’ai fait le tri. Entre les officiels qui entretenaient leur business avec un répertoire très moyen et les nouveaux issus du marketing musical. J’ai pu mesurer le boom de celui-
Les années 2000 ont été en grande partie la continuité des 90’. Mais sont apparus des forêts obscures des petits nouveaux bourrés de talent contraints de créer vraiment pour se faire remarquer. La majorité s’est calée sur eux mais en copiant honteusement des œuvres anciennes, notamment des 70’. Aujourd’hui la création musicale est à l’image de la pensée : unique.
Patrick. Cadre industriel. Brest.
COMMENTAIRES
Hé rock and roll.
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Et il n’est pas le seul à le penser.
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Entièrement d’accord.
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Je me suis bien marré, je suis tout à fait d’accord.
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Une nullité la pseudo-musique d’aujourd’hui.
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Bien envoyé.
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Super Patrick.
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J’aime.
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TROUVEZ LE VRAI
Je profite de la tribune pour vous donner mon avis sur l’art actuel. Je suis fille de boulanger et marié à un boucher de campagne. Notre seule distraction à mon mari et moi a toujours été la visite d’expositions culturelles. Depuis 40 ans nous traînons nos guêtres dans les salles municipales, les médiathèques, les galeries, les musées également. Nous ne sommes jamais partis à l’étranger mais nous avons un peu rayonné en France où bien sûr nous avons également fréquenté les expositions.
Sans culture culturelle à la base nous avons appris sur le tas et on peut dire que nous connaissons notre sujet. Nous avons parfois acheté des œuvres d’art mais sans rechercher le nom et la notoriété. De toute façon nous n’avions pas les moyens de nous payer des choses chères.
Je vois la période actuelle comme ceci : d’une part il y a de plus en plus de diversités qui s’expriment et d’autre part il y a de plus en plus d’aberrations qui sont montrées. Cela veut dire qu’il y a beaucoup de choses exposées mais que le niveau ne nous convient pas. Nous avons toujours eu du mal avec l’art moderne qui consiste à afficher une page blanche ou à empiler trois boîtes de conserve sur un plateau à fromages. Au temps où vivaient de grands artistes il était normal que des choses aberrantes soient montrées en comparaison de leur oeuvre. Cela renforçait la supériorité des grands. Mais depuis qu’il n’y a plus de leaders ces esbrouffes nous gonflent. En fait pour nous ce qui est montré et qui peut être conçu par n’importe qui n’est pas de l’art. C’est peut-
Nous sommes de plus en plus souvent attristés par ces parvenus qui achètent le néant sous prétexte de notoriété et de valorisation. On dit que l’art est le reflet de la civilisation et nous y croyons. De nos jours c’est difficile de trouver le vrai…
Martine. Retraitée. Nancy.
COMMENTAIRES
J’aime beaucoup ce texte.
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Je trouve que c’est une belle expérience.
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Très beau témoignage.
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C’est vrai que c’est un beau message.
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C’est pour cela que nous nous sommes éloignés de l’art.
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MORALE D’UN ANCIEN PRO
Je serai, parait-
Les 10 années qui ont suivi ont été du souvenir rien que du souvenir. J’avais assez d’argent pour vivre sans bosser et surtout pour réparer mon chassis qui a beaucoup souffert. Je n’ai pratiquement pas revu les potes pendant ces 10 ans. Parce que j’avais du mal à bouger. Et puis quelqu’un dans mon entourage a servi de déclic pour que je me remette debout, dans tous les sens du terme. Maintenant je suis à nouveau valide mais avec une santé fragile. Pourtant je fais gaffe à tout : ce que je mange et bois, comment je bouge, l’entretien du corps, l’activité du cerveau. En fait je digère aujourd’hui tout ce que j’ai bouffé hier sans le savoir.
Oui on m’a filé des trucs pas clairs qui m’empêchent d’être normal. J’ai souvent refait le film mais je ne vois pas de moment précis où j’ai pu chopé des trucs. Donc tout est dans la bouffe et la boisson. J’ai toujours fait confiance là où j’ai joué. Je n’aurai pas du. Mes globules blancs font du yoyo en permanence; ma tension également, j’ai des maux de tête terribles et il m’arrive de trembler sans raison.
Je me suis éloigné du foot mais je me suis rapproché de mes potes de jeu. 4 d’entre eux sont comme moi avec leurs problèmes de santé. Les autres vivent à peu près bien mais tous ont tourné le dos au système parce qu’ils n’ont pas digéré qu’on leur ait menti . C’est d’ailleurs étonnant de voir le nombre important d’anciens pros qui ont claqué la porte de leur ancien sport.
Regardez les pros autrement qu’à travers leur bagnole et leur vie agitée. Tout n’est pas drôle.
François (emprunté). Ancien sportif. Dans le sud.