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ResoSoce .fr Le réseau social qui réveille la Société

ResoSoce est un vrai réseau social. Ceux qui s’expriment ici et ceux qui consultent cette expression vivent la même passion pour la liberté de parole. Puisque nous ne sommes pas tous amis nous n’avons pas besoin de nous co-opter et de nous mentir. Puisque notre vie privée n’intéresse que nous-mêmes nous n’avons pas à l’étaler sur les écrans. Nous prenons la parole simplement…

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L’ADMINISTRATION AUSSI                                         

      J’entends dire partout que ça va mal, que nous sommes en faillite et qu’il va falloir passer prochainement aux tickets de rationnement. La maison France est en loques mais bizarrement on n’entend pas parler les fonctionnaires. Et pourtant ils auraient des choses à dire. J’ai découvert cela par hasard quand l’Administration m’est tombée dessus. C’était dernièrement à la réception de mon avis d’imposition. J’ai failli tomber à la renverse : j’avais plus à payer en impôt que ce que j’avais déclaré en revenu.

J’ai eu le réflexe de téléphoner au Centre des Impôts pour savoir comment une erreur comme celle-là avait pu se passer. La personne que j’ai eue au téléphone m’a raccroché au nez après m’avoir dit que j’étais de mauvaise foi. Je suis restée prostrée 5 bonnes minutes : je ne pensais pas qu’une telle chose pouvait arriver. Pensez-bien : je suis polie, je suis dans mon droit, je m’informe, je demande à être reçue et je me fais envoyer sur les roses. Par quelqu’un qui a l’obligation de service public. Il a fallu que je me déplace au Centre – sans rendez-vous puisque c’est la règle maintenant – et après 2 heures d’attente j’ai obtenu une « attestation de passage » qui prend en compte ma demande. Rien n’a été réglé parce que l’informatique ne marchait pas et aucune excuse ne m’a été présentée puisque manifestement malgré les preuves et les évidences c’était de ma faute s’il y avait une erreur.

J’en ai parlé à mon voisin qui est fonctionnaire à la voirie départementale. Il m’a dit que l’ambiance dans toutes les administrations est très mauvaise. D’ailleurs le Ministère de tutelle a diligenté une étude auprès des agents pour connaître les raisons de leur mauvaise humeur voire de leur désarroi. C’est, paraît-il, une maladie généralisée quelles que soient les administrations. Les administrés ne se gênent plus pour porter plainte si bien que les litiges s’accumulent. Le taux d’absentéisme est à son comble, parfois à la limite du raisonnable pour que le service soit maintenu. Tout pêtage de plomb est immédiatement censuré chez les agents pour que la gangrène ne se propage pas.

Pour moi qui suis dans le privé cela me paraît surréaliste. Nous qui sommes soumis à des objectifs en permanence et en prise avec le marché sommes donc plus costauds mentalement.


Marie.L. Cadre bancaire. Lyon




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C’est tous les jours que ce genre de mésaventure arrive.

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Moi retraitée de la fonction publique je peux vous que ce qui se passe aujourd’hui ne serait jamais arrivé hier.

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Oui l’ambiance est très grave dans l’Administration, je confirme, j’y suis.

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A moins d’une révolution rien ne peut s’améliorer.

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Merci de parler un peu de nous.

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Nous sommes dans une impasse totale.

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Avec notre situation dramatique vous avez une vue exacte de la situation de notre pays.

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On n’entend parler que de ça autour de soi.

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J’ai eu 4 galères cette année avec ça.

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Ca pète de partout.

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J’ai des ennuis tant avec les impôts  qu’avec la Caf.

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LES BEAUX JOURS D’UBER                                      

     On parle beaucoup ces temps-ci d’un certain UBER. Non j’ai pas dit UBU le roi, j’ai dit UBER le taxi. D’une marque, UBER est devenu un nom générique pour désigner l’économie participative. En clair le nouveau business des particuliers qui, sous l’étiquette indépendante, font le boulot des pros pour faire un complément de revenus. Pour moi qui ai roulé un peu ma bosse ce truc in me fait rigoler. Parce que ça ressemble fort à un autre truc qui s’appelle le travail au noir sauf que cette fois ce n’est plus planqué. Parce que pour que ça marche il faut faire de la pub.

J’aime bien UBER parce que le travail au noir prend tout d’un coup de la couleur. Pensez donc ma pauvre dame : en 2011 l’INSEE avait estimé qu’il y avait plus de 5 millions de Français qui bossaient au noir. C’était au moment où sortait le premier rapport sur les auto-entrepreneurs. Vous savez ce statut génial créé par l’Etat pour légaliser le boulot de près de 750 000 fonctionnaires avant et après leur service public quotidien. Mais bien sûr c’était pas pour permettre à des pauvres quidams de devenir indépendants. Indépendants : voilà un mot qui est un juron pour les politiques. C’est le nom de quelqu’un qui bosse comme un malade pour lui et qui planque un maximum pour donner le moins possible à l’Etat.

Et puis paf voilà que ça dégénère : y a de plus en plus de quidams à vouloir devenir indépendants. Vous avez remarqué : ça plaît pas aux politiques. Ils veulent d’ailleurs tous démonter le statut d’auto-entrepreneur. Tant pis pour les fonctionnaires, ils feront comme avant ils rebosseront au noir. Et puis les jeunes s’y sont mis : eux aussi ils veulent être indépendants. Ils sont pas idiots ils savent que de toute façon le système social actuel est foutu. Il vaut mieux s’en foutre dans les fouilles que de financer des vieux qui les insultent tous les jours.

Je me marre je vous dis parce que je n’aurai pas imaginé il y a 5 ans qu’une génération de floués créerait un monde du travail parallèle avec un super bras d’honneur. Parce que ne vous y trompez pas : UBER a des beaux jours devant lui.


Luc. Infographiste. Lyon.



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C’est exactement ça.

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Concernant les auto-entrepreneurs il y a vraiment un projet de casse en vue. Ca va encore péter.

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Je trouve bien qu’UBER soit devenu le porte-drapeau de la révolte.

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Je ne donne pas 5 ans à ce que ça change. Déjà les gouvernants ne seront plus les mêmes.

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Je pense que l’on n’oubliera jamais les images de violence infligée par les chauffeurs de taxi.

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……..La séparation des saisons n’existe plus comme avant quand j’étais jeune. Mais avec le réchauffement est venue la pluie. Au cours des 4 derniers hivers il a plu entre 3 et 4 mois chaque année presque sans arrêt. Cela a des conséquences terribles sur la vie chez nous. Le plus voyant c’est cette verdeur qui a envahi les sols, les murs et tous les objets qui nous entourent dehors comme les panneaux routiers, les bornes électriques, les clôtures municipales, etc… Comme personne ne s’en préoccupe la mousse a pénétré les surfaces et il n’est plus possible de nettoyer. Le bitume est vert, les trottoirs sont verts, les murs des maisons et des hangars sont verts. Je suis allée à la Mairie pour demander quand est-ce qu’on on allait nettoyer. On m’a répondu que l’on n’avait pas le temps et que de toute façon il n’y avait aucun moyen pour faire disparaître le vert. Un monsieur qui habite pas très loin m’a dit que personne n’avait pensé que ça pouvait arriver et que donc il n’existe pas de produit pour nettoyer. Il n’y a que le soleil pour sécher mais la couleur restera toujours. Or il n’y a plus assez de soleil en Bretagne.

Les agriculteurs pourront vous le dire s’ils sont sincères : le premier problème à la production c’est la pluie. Les légumes et les fruits ne mûrissent plus assez. Les céréales pourrissent sur pied. Les animaux sont perturbés. Les gens qui travaillent dehors ont une année de 7 mois, pas plus. On voit aussi que les touristes viennent moins qu’avant et restent moins longtemps. Il n’y a pas que la crise qui les arrête, il y a la pluie. Même les Bretons d’ailleurs ne viennent quasiment plus ou pas longtemps.

Si quelqu’un a une idée pour enlever le vert il faudrait le dire. Si quelqu’un a une idée pour faire cesser la pluie…


Angèle. Retraitée. Brest.


EN BRETAGNE LA PLUIE VERDIT                              suite de la page Une

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J’ai fait la même constatation quand je suis allée à Noël.

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Nous qui vivons en Bretagne depuis 20 ans avons aussi constaté cette verdeur due à la pluie.

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A chaque fois que j’en parle avec des agriculteurs ils se mettent en rogne. On dirait que le sujet les dérange.

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En fait c’est le réchauffement climatique qui augmente la pluie en Bretagne.

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…..A ce jour il y a 2 moyens pour stocker des données : un moyen physique traditionnel – Disque Dur, CD, Clé, - et un moyen physique à distance – le cloud – qui est un ensemble de gros Disques Durs appartenant à des sociétés privées. Il paraît tellement évident que toute entreprise doit prendre en charge ce stockage chez elle pour réduire le risque de piratage. Malheureusement nombre d’entre elles ne s’embarrassent pas et font stocker à l’extérieur au risque de perdre des données ou de les voir voler. Il en est de même pour les administrations. Cette fois c’est plus grave parce qu’il s’agit de données sur les citoyens qui ont été forcés et contraints d’accepter le numérique pour transmettre des informations administratives.

A ce jour, malgré tous les efforts déployés pour sécuriser ces stockages, aucune entreprise et aucune administration ne sont à l’abri de piratages. Quand la technique de sécurisation augmente la technique de piratage augmente encore plus vite. Tous les jours des tonnes de données sont ainsi volées mais c’est l’omerta. Et l’on peut facilement imaginer un scénario possible : des pirates au service d’une nation s’accaparent des données administratives appartenant à une autre nation. Il en faut moins pour déclencher une guerre.

Il existe une seule parade technologique : les entreprises et administrations prennent en charge le stockage, créent des « trous » dans la circulation des données et bétonnent le stockage via l’Armée. Ces trous c’est l’interruption des transmissions entre l’enregistrement initial et le stockage. Il faut aller véhiculer physiquement les données vers le stockage car c’est à cet intervalle que le vol est le plus plausible.

A ce jour personne ne se lance là-dedans parce que ça coûte de l’argent. On en reparle…


X. Informaticien. Région parisienne.


LE TOUT NUMERIQUE = UNE NOUVELLE GUERRE  suite de la page Une

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