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POLITIQUE

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COMMENTAIRES


Sortir de l’UE serait pour nous une catastrophe nous ne sommes pas capables de vivre sans.

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Revenir en ZELE est une bonne idée, nous n’avons pas besoin de tout ce cirque qui ne fonctionnera jamais.

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D’accord.

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Mathieu a raison de dire que l’on vient de voir avec la Grèce les limites de fonctionnement de l’UE dans son format actuel.

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Je suis tout à fait d’accord avec un retour à une zone de libre échange.

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Le système en vigueur ne peut plus continuer longtemps.

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Actuellement le système profite aux plus faibles.

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POUR L’ABANDON DE L’UE                                                                          

     L’Union Européenne vient de vivre la plus grande crise de sa courte histoire avec la tragédie grecque. Qui s’est soldée par une ardoise faramineuse pour éviter la faillite d’un pays moribond et scélérat. Jusqu’à présent l’Union n’avait connu que des secousses relevant davantage de dysfonctionnements que d’actes de mauvaise gestion de la part d’un de ses membres. Le dossier grec a mis en lumière quelques tares de l’Union et démontré une fois de plus que celle-ci n’est que de façade. En fait on peut se demander si tout cela a un quelconque avenir et s’il n’est pas préférable d’en arrêter le processus.

En écrivant ce qui suit je ne m’inscris pas dans un schéma politique de nature populiste, mon propos est purement technique. Il ressort de ce qui vient de se passer avec la Grèce que l’Union est une association d’intention et non une fédération. Chaque état a sa souveraineté et quasiment rien n’est mis en commun qui pourrait contrevenir à celle-ci. Et pourtant les assauts répétés des anti-européens nous ont toujours fait croire le contraire. Ce qui prouve une fois de plus que la politique politicienne est un business à part entière. Nos responsables politiques se servent de l’UE comme d’un paillasson ou d’une serpillière, leur permettant de se défausser quand ils en ont besoin. Quand on gratte un peu, très peu, on se rend compte qu’aucun dirigeant ne souhaite l’Union, qui lui ferait perdre sa capacité de nuisance.

Quand vous entrez au plus profond des choses, là où c’est important, vous vous apercevez rapidement qu’aucun fondement régalien n’est fédéré ou susceptible de l’être. Je ne juge pas si c’est bien ou pas bien, je dis simplement que le citoyen moyen de tout état membre ne connaît pas la réalité des choses, tant il est habitué à ce qu’on le manipule sur ce sujet. Ce qui m’exaspère le plus c’est l’attitude de toute la presse qui se sert de l’UE comme les politiques sans jamais faire de vraie information qui pourrait amener les citoyens à comprendre.

Dans la situation déclinante que connaît notre continent je pense qu’il faut abandonner une Union d’intention pour la faire revivre en ZELE – zone économique de libre échange -, ce qu’elle était à son origine. La solidarité que nous avons malheureusement vécue avec la Grèce n’a plus lieu d’être.


Mathieu. Analyste financier. Paris.


COMMENTAIRES


Toute ma vie j’ai eu le poids de cette situation à cause de mon boulot.

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La comparaison avec une royauté est très juste.

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C’est un sujet qui divise considérablement les Français.

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Cette centralisation nous coûte un bras.

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Voyageant beaucoup j’ai vécu la vraie décentralisation ailleurs, ça n’a rien à voir.

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J’ai toujours vu ça comme ça.

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Clair, net et précis…

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Quel caca !

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On y est habitué mais ça fait vraiment c…

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LA FRANCE SERA TOUJOURS PARIS                       

     Au fait, donnez-moi votre avis : elle est réussie la décentralisation en France ? Vous savez : c’est le fait que la France ne soit pas Paris et que nous provinciaux existions sans demander notre avis à Paris. Je ne vous entends pas. Bon eh bien moi je suis sûre que non. La fameuse loi Deferre des années 80 qui donnait des pouvoirs aux régions, aux départements et aux communes elle est où ? Notre pays a toujours été une monarchie et le restera toujours quelque soit le nom qu’on lui donne. Est-ce le poids de l’histoire ou est-ce la « culture » de nos politiques qui préserve le maintien du pouvoir central. Eh bien je vais vous dire : moi-moit.

Il est indéniable que l’histoire est à l’origine de cette situation centraliste. Notre pays est né de la fusion forcée de duchés, comtés et royaumes avec leurs influences, leurs particularités, leurs langues, leurs religions. Réunir tout cela au travers de guerres a préservé des fossés et des différences. Encore aujourd’hui sous le couvert de l’authenticité régionale, celles-ci sont entretenues et exhibées. Ce que l’on appelle vulgairement les querelles de clochers existe bel et bien et davantage depuis la loi Deferre. Celle-ci a donné raison, sans le vouloir, aux régionalistes de renforcer leur régionalisme. Et le côté monarchie de notre république, qui entretient les seigneurs locaux, plait bien aux régionalistes.

Malgré tout c’est bien l’action politique qui préserve le système. Ils sont tous d’accord sur ce fait, les politicards. La loi Deferre a été une esbrouffe à un moment opportun de politique intérieure. Dans les faits cette loi et ses suivantes n’ont fait que jeter des lignes sur le papier pour encore mieux contrôler l’édifice. On le voit par exemple avec la pseudo-révolte des Maires actuelle pour pouvoir dépenser à des fins électoralistes de l’argent qu’ils n’ont pas. A chaque fois que l’on vote à des élections territoriales on vote pour un renforcement de la centralisation. Autre exemple : les JO de Paris qui n’intéressent pas la France sauf Paris. L’Etat va y dépenser de l’argent qui va servir la centralisation.

Ce n’est pas le nouveau découpage des régions qui va profiter à la régionalisation. D’ailleurs vous avez remarqué : il n’y a que quelques politiques à avoir protesté. Le peuple s’en fout parce qu’il sait que cela ne changera pas le mille-feuilles et que la France sera toujours Paris.


Nathalie. Maître de Conférences. Bordeaux.


A L’APPROCHE DES REGIONALES                           

      Alors que se profilent les prochaines élections régionales vous avez sans doute remarqué que les gens s’en foutent. Ce n’est pas un sujet de discussion et quand on les interroge ils vous répondent qu’ils ont d’autres préoccupations autrement plus importantes actuellement avec la crise et les impôts. Et pourtant les politiques s’activent comme des malades pour gagner le machin. Avec en ligne de mire un nouveau découpage régional.

Un découpage décidé par eux pour leur business sans demander l’avis des citoyens. Une histoire de dingues que l’on voit dans les républiques bananières et dans les royautés. La presse internationale s’est bidonnée sur le sujet.

Partout ailleurs dans le monde le découpage d’un pays en régions aurait été un débat sans fin. Chez nous on est tellement blasé par la pratique politique qu’on ne s’en soucie même pas. C’est fort dommage parce qu’il y aurait beaucoup à espérer d’une régionalisation intelligente. Or ce n’est pas ce qui se prépare.

La première régionalisation de la loi de décentralisation de 1981 était bâtie sur les frontières administratives existantes, à quelque chose près. Un schéma créé déjà par des fonctionnaires sans l’avis du peuple. Par la suite il y a eu des tonnes de projets aussi farfelus les uns que les autres. Parmi eux un seul avait une identité intéressante parce qu’indiscutable : c’était celui d’un Ministre de l’Intérieur qui voulait calquer les régions sur les anciens duchés et royaumes qui formaient la France avant qu’un roi Louis n’en fasse son mille-feuilles. Pas idiote l’idée ça permettait de remiser les querelles de clochers et de justifier le découpage.

Avec le nouveau machin on en est bien loin. Aucun analyste normal n’a trouvé de sens à la nouvelle découpe. Même si tout le monde est d’accord pour dire qu’il faut réduire le nombre de régions et supprimer les départements. On a bien vu que ce n’est que du tripotage politique. Et puis tout ça pour quoi faire ? Notre pays est hyper-centralisé et fonctionne comme une royauté. Les régions n’ont aucun pouvoir. Quand on pense à tout ce pognon qui est dépensé pour faire fonctionner une pseudo-régionalisation ! Ca ne me fait pas rire.


Natacha. Commerçante. Bayonne.

COMMENTAIRES


Je pense que c’est bien ça : on est blasé par toutes ces conneries.

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Moi je n’y vais pas j’en ai tellement marre de leurs histoires.

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Ils nous ont vendu la démocratie proche avec la décentralisation : foutage de gueules.

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C’est vrai qu’avec ces élections on a le droit à toutes les manigances politiques professionnnelles.

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Le pire c’est que ça va être défait par la prochaine majorité.

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Les régionales sont passées et il y a un Français sur 2 qui est allé voter : cherchez l’erreur.

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Vive la démocratie !

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LE COUT DE L’ALTERNANCE POLITIQUE                

      Depuis que je suis en retraite je prends le temps de regarder autour de moi. Pendant près de 50 ans je n’ai même pas eu le temps de regarder le bout de mes chaussures. J’étais boulanger et j’ai travaillé bien plus que les gens de la mine. J’ai fait ce que j’ai appris, ce qui était le moteur de ma vie. J’ai vu défilé des générations de parisiens dans mon magasin si bien que j’ai décidé de mettre ça par écrit. Je n’ai pas fait d’études mais j’ai appris sur le tas par moi-même. Le sujet dont je voudrais vous parler est le sujet dont on ne doit pas parler : combien nous a coûté la balance gauche-droite en politique depuis 50 ans ?

En 5 décennies j’ai vécu 27 alternances politiques à tous les niveaux du mille-feuilles. A chaque fois j’ai connu les 2 phrases : c’est pas moi c’est l’autre avant et je vais supprimer cela. Des phrases entendues en direct dans la bouche d’élus notamment ceux qui défilaient dans mon magasin. Par réflexe j’ai mis de côté dans un carton toutes les promesses électorales qui arrivaient dans ma boîte aux lettres depuis 1968. J’ai ouvert la boîte magique et je me suis mis à « décortiquer ». Déjà avec ça il y a de quoi écrire 5 tomes de bouquin. Puis j’ai essayé de chiffrer ce que nous avait coûté l’action de défaire. Celle-ci consiste à arrêter ou supprimer quelque chose qui a été créée par un prédécesseur, la plupart du temps par démagogie politique. N’ayant pas les sommes exactes des destructions j’ai souvent fait des évaluations. Et bien j’en suis rendu à 1 500 milliards d’euros. Vous avez bien lu. En tenant compte du fait que je n’ai en mains que la région Ile de France en plus du national. Puisque je n’ai pas l’information pour les autres régions françaises.

En synthétisant on peut dire que la politique politicienne nous coûte directement notre déficit national. Et c’est une hypothèse basse. Comment voulez-vous expliquer ça autour de vous ou même à un journaliste ?


Georges. Retraité. Paris.


COMMENTAIRES


Ah si les journalistes faisaient leur boulot plutôt que de bouffer à tous les rateliers !

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Je me dis tous les jours qu’il faudrait quelqu’un qui a de quoi vivre et qui aurait le temps et l’envie de scruter les millions de conneries qu’ils nous pondent.

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Merci Georges.

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Etes-vous conscients qu’il n’existe plus de journalistes indépendants aujourd’hui !

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Pauvre pays bouffé par la moëlle !

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