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SOCIETE
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L’ECOLE UNE ET DIVISIBLE
Ayant lu plusieurs textes sur l’enseignement depuis l’ouverture du site je voudrais apporter ma pierre. Je suis à la retraite depuis 3 ans après avoir professé quelques 36 ans dans 3 régions françaises en histoire-
Ils ne sont pas tous égaux en intelligence, en éducation et surtout en envie. En envie d’apprendre bien sûr. Ce qui pouvait se concevoir il y a 30 ou 50 ans est totalement hors course de nos jours. La seule solution pour parvenir à l’égalité des chances prônée par la mère EN est de s’adapter aux différents niveaux des apprenants. Ce qui signifie qu’il faut réinstituer des niveaux et aider chaque élève en conséquence. C’est à ce prix – tout à fait abordable – que l’on relèvera le degré des connaissances et évitera les échecs de parcours malheureusement si nombreux.
Ce que je viens d’écrire est un sacrilège pour les pontes administrateurs de la mère EN et pour les syndicats qui font la pluie et le beau temps leur seul profit. Les réformes empilées depuis 30 ou 50 ans se sont que des artifices techniques et politiques quand le fond, une réorganisation totale, est toujours passé aux oubliettes. Je suis pour l’augmentation des effectifs enseignants mais uniquement dans ce cadre réorganisé. Je ne suis pas le seul initié à le dire mais notre voix est asphyxiée par les bien-
Ce que je viens d’écrire ne doit pas être écrit parce que je ne pense pas comme ceux qui nous conduisent.
A vous de juger.
Pierre. Retraité. Brest.
COMMENTAIRES
J’ai salivé en lisant ça parce que c’est ça la vraie vérité.
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Je ne supporte plus de voir ce pays en retard dans tous les domaines.
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Prof. j’ai toujours pensé la même chose.
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Nous souffrons tous de cette soi-disante égalité.
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C’est exactement comme cela que je vois les choses.
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La grande maison étant devenue un sous-marin politique.
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C’est le centre de notre faillite.
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Va expliquer ça à des donneurs de leçons.
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Oui l’Education Nationale est une machine de propagande.
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Mais bien sûr qu’il faut segmenter.
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Comment leur faire comprendre qu’on n’est plus sous Napoléon !
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C’EST LE MACHIN QUI DECIDE
Alors que l’un des mots clés de la santé est aujourd’hui addiction, je souhaiterais vous parler de ce qui me paraît le plus addictif de notre Société : le terminal de communication que j’appelle le machin. Qu’il soit smartphone, tablette ou montre même maintenant, on en voit partout. On voit aussi malheureusement tellement de gens accros qu’à mon sens cette addiction est vraiment une grave maladie. Entre les jeunes, voire les très jeunes, qui sont connectés en permanence et les adultes qui ne savent plus faire sans. Bizarrement il n’y a personne pour en parler et déclamer que nous sommes devenus dingues.
Partout on entend dire que les villages meurent, que le petit commerce meure, que les loisirs et le spectacle meure, que la démocratie meure. Et personne ne dit ou n’ose dire que le premier responsable de cette situation c’est ce foutu machin. Il est devenu impossible de réunir des gens, de leur parler, de les faire parler, à cause de ce machin. La communication, la vraie, celle qui relie les êtres humains, est morte et enterrée à cause de ce machin. Même les arts, sous toutes leurs formes, sont mal en point – surtout financier – à cause de ce machin. Et la guerre, ouverte ou terroriste, n’existerait pas sans le machin.
Je suis persuadée que c’est le damné machin qui pourrit la Société et rend indirectement les gens fous. Cela commence par la course au machin qui rend les gens dépendants. Ensuite il faut payer pour l’entretenir et le laisser en fonctionnement, suffisamment pour appauvrir les gens. Enfin il faut se valoriser et donc se faire une place parmi les détenteurs du machin, cela détruit l’intellect des humains.
Disant cela je n’ai aucune solution pour guérir les gens. En l’attente de médicament – cela viendra -
Marie. Fonctionnaire. Lille.
COMMENTAIRES
Même s’il ne faut pas aller dans le sens contraire des choses il y a du vrai là-dedans.
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Sans passer par l’interdiction je pense qu’il faudrait une alerte sanitaire sur les produits.
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Un spot TV sur le sujet serait une bonne chose.
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Je suis d’accord : c’est plus le machin que la grande distribution qui a tué les villages.
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Personnellement je ne vois pas de solution.
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L’ENFUMAGE EST A LA SOURCE
Le nouveau zizi à la mode dans un pays en déroute c’est l’impôt à la source. Le nouveau truc pour occuper les citoyens pendant que certains dépensent l’argent qu’ils n’ont pas. J’espère que vous savez ce que c’est. Vous payez vos impôts mensuellement au même moment où vous percevez vos revenus. Et non plus un an après. Comme tous ceux qui sont au courant j’ai pensé que c’est une bonne idée même s’il y a des urgences autrement plus importantes à satisfaire pour sauver notre pays.
Et puis un client belge m’en a parlé il y a peu après l’avoir découvert dans le journal. Il m’a expliqué par le menu pourquoi c’est une connerie et pourquoi tous les citoyens se font enfumer. En fait j’ai compris que la terre entière nous envie notre système actuel que nous sommes à peu près les seuls à pratiquer. Car le système des impôts à la source a 3 gros inconvénients : il coûte plus cher à la collectivité (12 manipulations administrations au lieu d’une), l’employeur associé au système connaît tout de la vie de ses salariés et l’expérience montre que cela a modifié leurs relations, la déclaration est unitaire et non plus familiale. Ce dernier point est de la dynamite : le contribuable ne peut plus bénéficier de l’effet « ménage » d’une déclaration familiale. Ce qui signifie que dans tous les cas le citoyen paiera plus d’impôts.
Certains parmi les quelques citoyens au courant ont mis en avant comme point positif la disparition de la déclaration annuelle qui est une prise de tête. Faux : il faudra tout de même établir une déclaration annuelle récapitulative. Dans tous les cas l’impôt à la source est pénalisant pour le citoyen.
Vous aussi réagissez….
Samuel. Artisan. La Rochelle.
COMMENTAIRES
J’ai pas l’impression qu’on va nous demander notre avis.
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Ils sont tous d’accord pour nous avoir les politicards.
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Je suis également fondamentalement contre.
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Je n’en veux pas de leur truc.
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Moi aussi je suis contre.
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Il faut tout faire pour que ça n’arrive pas.
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Moi aussi je suis totalement contre.
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Moi patron je n’en veux pas de leur truc.
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Je n’avais pas compris les choses comme cela.
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Je suis contre.
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LES ANCIENS NOUS REGARDENT
Ma vie est au milieu des anciens. Chaque jour, et souvent la nuit, je les aide à composer les heures. Mon métier est de les faire travailler leurs neurones, de les faire parler, de les informer, de les faire jouer avec leurs sens. Chaque individu est bien sûr différent et requiert de ma part une attention particulière. Je suis en quelque sorte un animateur de l’esprit. Je suis confronté à tous les âges, à toutes les conditions, à toutes les strates sociales, à des handicaps parfois. Je conçois mon métier comme un échange car ils m’apprennent autant que leur donne.
L’espérance de vie ayant considérablement augmenté en peu de temps je perçois l’âge comme une ancienneté et non comme de la vieillesse. La Société tend à parquer les individus par catégories d’âges et les anciens n’y échappent pas. Les dites maisons de retraite sont en fait des parcs à anciens qui n’ont quasiment jamais choisi de s’y trouver. Si bien que l’apparente légèreté de vie est en réalité une lourde contrainte de cohabitation. L’accompagnement de l’individu doit donc se faire au profit du groupe.
Je retiens de mon quotidien un certain nombre de choses : l’ancien est vieux uniquement dans les yeux des jeunes, l’ancien a beaucoup de mal à survivre à la civilisation numérique, l’ancien a énormément à apporter à la Société. Notre époque est très mauvaise pour vieillir parce qu’elle est à la croisée de 2 mondes : le réel et le virtuel. Quand vous avez été habitué à vivre la vraie vie vous ne pouvez pas comprendre que l’on se complaise dans un virtuel violent, stressant et fourbe. Le fossé entre les anciens et les jeunes est total et infranchissable. C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité. Et dans la tête des anciens subsiste le fait que la situation ne peut conduire qu’à un conflit généralisé.
Etienne. Educateur spécialisé. Paris.