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ResoSoce .fr Le réseau social qui réveille la Société

ResoSoce est un vrai réseau social. Ceux qui s’expriment ici et ceux qui consultent cette expression vivent la même passion pour la liberté de parole. Puisque nous ne sommes pas tous amis nous n’avons pas besoin de nous co-opter et de nous mentir. Puisque notre vie privée n’intéresse que nous-mêmes nous n’avons pas à l’étaler sur les écrans. Nous prenons la parole simplement…

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SOCIETE

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COMMENTAIRES


J’ai trouvé cela indécent de nous coller ce truc sur le dos avec ce qui se passe.

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Il y en a qui se croient toujours aux 30 Glorieuses.

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On ne les changera pas nos politicards avec leurs rêves de grandeur. C’est facile avec le pognon des autres.

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Ca se passe à Paris je ne me sens pas concernée.

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C’est l’exemple même d’un investissement pour lequel il faut demander son avis à la population.

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J.O. OU PAS J.O. ?                                                                    

      Il est 22 h 45 à Paris. Je sors d’un dîner avec 4 collègues de boulot à la veille de partir en congés. Comme d’habitude dans ce genre de situation nous avons passé en revue les affaires de boulot puis on en est venu à l’actualité avant de parler vacances. Un point m’a particulièrement étonné sur lequel je voudrais vous écrire quelques lignes : les J.O. de Paris. Quelqu’un a lancé le sujet qui, à l’unanimité, a soulevé l’hostilité.

J’ai suivi comme tout un chacun le feuilleton de la candidature et le moment grotesque où la première édile parisienne, qui était fondamentalement contre, s’est rangée aux désirs du Chef de l’Etat. Ici à Paris dans les bureaux tout le monde s’en fout. Personne n’en parle, même les plus sportifs d’entre nous. C’est considéré comme un épisode politique de plus dans le microcosme régional. C’est pourquoi j’ai été surpris d’entendre la véhémence des propos de mes collègues qui sont « absolument contre le projet ». L’argument choc : comment peut-on se lancer dans un projet aussi coûteux alors que la France est presque en cessation de paiement ? Qui plus est à Paris où l’endettement public est magistral… Ce n’est pas l’argument qui m’a interloqué puisque je me suis fait le même raisonnement. C’est l’attitude résolue de 4 compères déterminés à tout faire pour que la candidature n’ait pas lieu.

Ils ont l’air au courant des détails de l’opération, ce qui tranche avec leur attitude m’enfoutiste au boulot. Si j’ai bien compris l’Etat investit un paquet de milliards dont on ne connaît jamais la fin. Et cela arrange l’administration parisienne parce qu’elle n’a pas d’argent pour créer des infrastructures manquantes depuis longtemps. Ca arrange aussi le secteur du bâtiment qui tire la langue à cause de la crise. Sauf que, je ne l’ai pas dit tout à l’heure au dîner, il faudra bien lancer des appels d’offre internationaux pour respecter la loi. Il parait également que l’exploitation des Jeux est auto-financée mais que les dessous de table sont légion.

En tout cas tout ça ne m’intéresse pas parce que je pense que d’ici là il se sera passé beaucoup de choses dans notre pays. Je vois cependant d’un autre œil le projet qui me semblait, selon la presse, avoir obtenu l’enthousiasme béat des foules.


Patrick. Cadre industriel. Paris.




COMMENTAIRES


Je vis cette situation tous les jours. Vous ne pouvez pas vous imaginer comment c’est pesant.

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Merci de l’écrire : on en a besoin.

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      Ayant pris l’atmosphère du réseau je souhaite m’exprimer sur quelque chose qui me tient à cœur : la ruine des Services Publics. Ancienne fonctionnaire, responsable d’économat, mon métier était de gérer, négociation comprise. Cela concernait les consommables bien sûr mais aussi le matériel, le mobilier et l’entretien des locaux. Quand je vois aujourd’hui l’état physique de certaines administrations et que j’entends décrier des investissements ratés je m’insurge contre cette situation qui annonce des lendemains très mouvementés.

On peut penser ce qu’on veut des fonctionnaires et maugréer contre la fonction publique mais personne ne peut accepter l’état de décrépitude dans lequel se situent de nombreux locaux y compris ceux qui reçoivent du public. Je comprends que beaucoup de collègues soient fatigués de travailler dans des conditions si minables et que cela agisse sur leur sociabilité et sur leur rendement. En tête de liste vous trouverez le secteur hospitalier et de la santé en général où la situation est purement scandaleuse dans les établissements de plus de 25 ans. Ensuite viennent les prisons qui n’ont rien à envier à Cayenne de la grande époque. Les locaux de police ne sont pas en reste et les récents problèmes de maladie engendrés par la vétusté architecturale. Et puis n’oublions pas les écoles et universités qui, quand elles sont anciennes et c’est souvent le cas, n’offrent plus la sécurité sanitaire minimum.

Comment en est-on arrivé là ? C’est bien simple ce pays souffre de l’absence de planification à long terme. Tout est fait au dépoté et remis en cause à chaque élection. Rien n’est fait pour le citoyen, le peuple donc, tout doit servir l’élu. Cela vaut pour tous les horizons politiques. Peu importe la gabegie, personne n’est responsable.

Que dire également des investissements ratés comme l’achat de trains ne correspondant à l’écartement des rails en place. Ou les manquements aux obligations minimum comme les vols à Miramas faute de moyens.

Je pense que je finirai ma vie dans un pays en ruines.


Fernande. Retraitée. Marseille.




DECREPITUDE PUBLIQUE                                        

ARRETEZ LA PIEUVRE                                             

      Je suis contente qu’un réseau puisse se créer autour du refus de la « Pensée Unique ». Cela fait 20 ans que j’y pense. 20 ans que je vois la pieuvre prendre de l’ampleur et dévorer tout ce qui faisait notre France, sa diversité régionale et son humeur mondialement reconnue. Ce qui me fait le plus mal c’est la neutralisation de l’enseignement parce que l’école a été toute ma vie. Je loue les jeunes gens qui partent à l’étranger tenter leur chance parce qu’un jour l’un ou l’autre reviendra diriger notre pays. Il aura acquis l’intelligence internationale et ne pourra accepter la simili-démocratie qui est la nôtre.

On entend souvent parler de crise morale quand on cherche à diagnostiquer notre malaise. C’est faux : la crise morale est la conséquence d’une crise politique. Notre système est pourri jusqu’à la moelle. Pas à l’instar des dictatures russe, chinoise ou autre. Non la pourriture concerne l’oligarchie qui s’est mise en place en à peu près 40 ans. Tous copains cochons issus des mêmes moules.*

Jusqu’à peu vous pouviez vous replier dans votre région et essayer d’oublier la nation pour survivre moralement. Maintenant ce n’est plus possible. Les techniques de communication ont raccourci l’espace et nivelé le territoire. La pieuvre est en vous en permanence et continue son embrigadement.

N’ayant rien à craindre pour mon job et ma subsistance je m’emploie à éveiller les gens, à leur démontrer la nuisance et à les inciter à propager la prise de conscience. Depuis peu je constate que l’accueil est plus attentif parce que l’éveil est latent. Cela est particulièrement vrai chez les anciens mais aussi chez les plus de 50 ans. En fait ceux qui ont proportionnellement plus de moyens financiers. Les jeunes de moins de 25 ans sont dans le déni et ne pensent qu’à une chose : « s’éclater la tronche ». pour ne pas faire face sans doute. Entre les 2 âges la mentalité est différente car c’est chez eux que la pieuvre a fait le plus de mal. Ils veulent tous être fonctionnaires. Avec eux je suis traitée comme une sorcière.

Merci à ResoSoce pour la scène.


Mélanie. Retraitée. Bordeaux.



COMMENTAIRES


C’est le noeud du problème politique.

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On ne le redira jamais assez.

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Imaginez 1 petit million de personnes qui fait comme Mélanie !

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J’aime bien parce qu’elle ne se prend pas la tête.

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Chapeau !

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C’est sûr qu’on a un gros problème avec nos jeunes. A cause de leurs parents.

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J’ai bien aimé le entre les 2.

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Mélanie tu aurais pu faire du journalisme.

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AIDONS LES NON-FUMEURS                                     

    Je réagis avec autre chose qu’un commentaire à 2 textes que j’ai lus pour émettre mon avis sur le tabac. Devenu, qu’on le veuille ou non, la maladie principale du 21° siècle, le tabac continue à proliférer tuant chaque année des millions d’individus et en rendant des centaines de millions indépendants. Parce que les Etats en profitent, prenant au passage leurs taxes, et parce que les consommateurs ont pris l’habitude de cet état de fait, le tabac poursuit sa route de la mort inlassablement. Comme il est impossible de changer les choses, je propose quelques mesures pour adoucir la situation.

Vous avez vu combien les vendeurs de mort, les buralistes, sont bien organisés et savent monter au créneau quand ils se sentent pris à partie. Etant donné que le gouvernement, quel qu’il soit, ne bouge pas ils gagnent toujours. Et je comprends leur lobby puisque les choses sont ce qu’elles sont. Ce n’est pas à mon avis de ce côté qu’il faut essayer de changer quoi que ce soit. Difficile également de raisonner un gouvernement d’arrêter de percevoir autant de pognon sur le dos des candidats à la mort. Impossible encore de refreiner l’appétit des professionnels de la santé (hôpitaux, labos, industries) qui se font tellement de fric avec ça.

Je crois qu’il faut plutôt agir du côté des non-fumeurs. Au lieu d’interdire aux fumeurs protégeons les non-usagers. Usons de la démocratie pour établir des règles en faveur des non-fumeurs. Tout d’abord il me semble évident que l’espace public doit rester un espace protégé à 100% : rues, entreprises, commerces, lieux de spectacles et de loisirs, véhicules, lieux de cultes, hôtels, restaurants, bars, services publics, etc…Ensuite il va de soi que ce n’est pas à la collectivité de payer la consommation des fumeurs. Ainsi le sevrage, les soins médicaux et chirurgicaux consécutifs à la consommation du tabac ne doivent plus incomber à la Société.

C’est simple à mettre en place et c’est juste.


Nathalie. Aide-ménagère. Clermont.



COMMENTAIRES


C’est un vrai antagonisme : d’une part il y aurait une volonté affichée de réduire la consommation de tabac et de l’autre tout est fait pour que cela ne se fasse pas.

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Je partage l’avis de Nathalie.

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Il est clair qu’il va falloir faire quelque chose, on ne peut pas laisser cette pandémie continuer.

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Les vendeurs de mort sont les institutions de ce pays. Les buralistes ne sont que des commerçants.

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J’approuve la stratégie qui est de protéger les non-fumeurs plutôt que de condamner les fumeurs.

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