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ECONOMIE
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LA BRETAGNE NOUVEL AZUR
J’habite la Bretagne et je viens pousser un coup de gueule contre les responsables politiques qui veulent faire de notre région une autre Côte d’Azur. Vous l’aurez remarqué à la nouvelle architecture que des irresponsables privés et publics veulent implanter : des toits plats de clapiers en lieu et place des 2 pentes en ardoise. Les soi-
Dans une région où il pleut de temps en temps, où l’humidité est présente 8 jours sur 10, où la luminosité est contrariée 7 jours sur 10, où le vent sévit 6 jours sur 10. Cherchez l’erreur…
A côté de cela nous avons vu apparaître des paillottes sur le bord de mer non constructible, des plages privées sur le domaine public maritime, des bâtiments publics non utilisés livrés à la voyouserie immobilière et en plus un mètre carré au prix excessif dans un marché globalement très baissier. Du sud quoi, du vrai…
Et puis cela n’a pas suffi : nos politiques ont poussé la concurrence entre les communes sur un même sujet, alors qu’auparavant l’unité régionale était de mise : par exemple la course au large synonyme de Port-
Le tourisme qui avait de la valeur par son côté local et donc multiple se convertit peu à peu au tourisme de masse concentré dans quelques lieux livrés aux baraques à frites. Il reste quelques sanctuaires qui ont traversé les âges mais qui ne bénéficient guère des aides nécessaires pour perdurer. Comme là-
L’agriculture et sa déclinaison agro-
Allez : à la vôtre…
Younnig. Retraité. Morlaix.
COMMENTAIRES
Je suis Breton et je vois ça comme ça.
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L’histoire des toits plats ça m’écoeure.
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Ces p… de politiques ont foutu en l’air l’identité bretonne.
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Les toits plats ça me révolte.
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Je ne suis pas breton mais j’ai vu tout ça cet été.
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Ce qui est dingue c’est que les Bretons ne disent rien.
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J’en ai entendu parler cet été.
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Ces toits de lapinières c’est lamentable.
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Les politiques essaient de nous refiler une côte d’Azur bis moins chère.
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Il fallait l’écrire.
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STARTS-
Alors que l’on entend parler tous les jours de start-
Tout d’abord notre Economie vit sur des rentes. Des rentes d’activité qui ont fait sa renommée et qui caractérisent souvent des filières en fin de cycle. Des rentes de fonctionnement également, avec la plupart du temps de la production intégrée qui pèse sur le fonctionnement et gêne le développement. Quand ce n’est pas de la sous-
Ensuite notre Economie vit dans un carcan administratif. Avec son organisation du travail comme autrefois, ses corporations qui classent les actifs par catégories et font en sorte qu’elles ne travaillent pas ensemble, ses règles et normes sensées protéger le client final qui alourdissent les coûts d’exploitation, son année bizarrement foutue avec ses jours fériés et son mois d’août paralysant. Rien n’a changé depuis 70 ans. Tout ce qui sort du carcan est pointé du doigt et catalogué d’anti-
Enfin notre Economie jouit d’une réputation peu flatteuse à l’international. Considérée comme moitié soviétique moitié peu fiable dans la durée elle a beaucoup de mal à accrocher les acheteurs face à une concurrence souple et dynamique. Je ne parle pas des grands contrats d’armement ou équivalent qui ne se font que par la politique politicienne comme toujours. Du coup les créateurs de starts-
Pas simple de start-
Mathieu. Analyste financier. Paris.
LES LIMITES DU NET
Suite à un accident de la vie je suis immobilisé chez moi depuis 11 mois. J’ai pu reprendre l’ordi il y a 5 mois, cela a été une délivrance pour moi. Car l’ordi c’est ma vie, mon boulot et ma moitié. Je suis programmeur dans une grande société allemande et détaché à temps plein dans une grande administration française que je contribue à faire passer à l’ère numérique. Contraint de déconnecter pendant 6 mois cela m’a amené à réfléchir à mon environnement plutôt virtuel. Je ne suis pas optimiste sur ce qu’on va vivre.
Comme tous les branchés – aux NTIC pas au bobo – j’ai vécu à fond la naissance du net et son développement énorme. C’est un monde que je connais bien non seulement parce que j’y suis obligé pour mon boulot mais aussi parce que je m’y sens bien. J’ai applaudi les progrès, subi les problèmes, contribué à améliorer le processus. L’appropriation systématique par la jeunesse de tout ce qui s’y rapporte est normal parce qu’elle a l’impression d’en être un acteur en tant qu’utilisateur. Peu importe si ça coûte aussi cher et que ça appauvrit les gens et les familles, ça permet de participer. D’ailleurs à ma connaissance aucun marketing n’a été aussi bien conçu que celui des fabricants de terminaux et celui des fournisseurs de réseaux : c’est la terre entière qui est accro.
Seulement il y a un gros problème : la machine s’est emballée. Imaginée pour aider elle est devenue une addiction pour beaucoup. Faire sans vous fait passer pour ringard ou alternatif. Alors certains s’y sont mis contraints et forcés. Et puis peu à peu le piège se referme. Les gens sont devenus dépendants et les gouvernements sont réfractaires à laisser la machine en l’état. On s’achemine d’ailleurs vers une toile réglementée qui va bouleverser la consommation du net : il va falloir payer et accepter les contrôles. Autrement dit une grande partie des utilisateurs va abandonner la partie, à cause du prix et de la perte de liberté. Alors des substitutions vont se créer avec des mini-
Profitez bien, cela ne va pas durer.
Jean-
Vous l’avez sans doute remarqué : plus rien ne fonctionne vraiment totalement. Aucune entreprise, aucune administration ne fait son travail à 100%. Il y a encore et toujours des dysfonctionnements humains qui empêchent qu’une activité ou qu’un service ne soit accompli comme elle ou il devrait l’être. Je ne parle pas des déficiences techniques, je parle bien de déficiences humaines. Actuellement vous ne pouvez plus faire confiance à une entreprise ou à une administration. Et plus ça va moins ça va. C’est devenu tellement normal que les excuses n’existent plus.
La victime est seule avec son désespoir. Se plaindre ou se porter en justice la fait passer pour ringarde. Même les escroqueries sont devenues sympathiques pour certains citoyens. Et les administrations et les entreprises font tout pour avoir le moins possible de contacts avec le public. Pour éviter les erreurs et surtout pour éviter les excuses. Les commerciaux tout terrain en deviennent malades et ceux qui sont morts secouent leur cercueil : tout se passe comme si le mot client n’existait plus. Au prétexte qu’il y aura toujours du monde à aller cliquer sur le net. Je parlais de victimes tout à l’heure, cette fois je leur donne un nom : les personnes âgées et les laisser pour comptes qui n’ont pas les moyens de cliquer. Car si entreprises et administrations laissent tomber le client en face à face c’est parce qu’elles préfèrent l’attraper par le mulot. Et toutes ces erreurs quotidiennes dans le relationnel client sont faites pour inciter celui-
Jusqu’au jour où la toile va plomber. Parce que cela arrivera obligatoirement. L’enjeu financier y est tel qu’elle va exploser un jour ou l’autre. Cela commencera par des règlementations imposées par des Etats pour s’accaparer une partie du magot. Il s’ensuivra une dérégulation mondiale du système et par ricochet une profusion des actes malveillants. Et vous verrez ici et là le contact client direct reprendre du service, comme au bon vieux temps.
Je tiens le pari.
Sébastien. Avocat. Paris.
LE RETOUR DU CONTACT CLIENT