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ResoSoce .fr Le réseau social qui réveille la Société

ResoSoce est un vrai réseau social. Ceux qui s’expriment ici et ceux qui consultent cette expression vivent la même passion pour la liberté de parole. Puisque nous ne sommes pas tous amis nous n’avons pas besoin de nous co-opter et de nous mentir. Puisque notre vie privée n’intéresse que nous-mêmes nous n’avons pas à l’étaler sur les écrans. Nous prenons la parole simplement…

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ECONOMIE

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LA BRETAGNE NOUVEL AZUR                                   

      J’habite la Bretagne et je viens pousser un coup de gueule contre les responsables politiques qui veulent faire de notre région une autre Côte d’Azur. Vous l’aurez remarqué à la nouvelle architecture que des irresponsables privés et publics veulent implanter : des toits plats de clapiers en lieu et place des 2 pentes en ardoise. Les soi-disant nouvelles technologies ne sont pas en reste avec l’apparition de maisons en bois, de matériaux dits recyclables ou renouvelables.

Dans une région où il pleut de temps en temps, où l’humidité est présente 8 jours sur 10, où la luminosité est contrariée 7 jours sur 10, où le vent sévit 6 jours sur 10. Cherchez l’erreur…

A côté de cela nous avons vu apparaître des paillottes sur le bord de mer non constructible, des plages privées sur le domaine public maritime, des bâtiments publics non utilisés livrés à la voyouserie immobilière et en plus un mètre carré au prix excessif dans un marché globalement très baissier. Du sud quoi, du vrai…

Et puis cela n’a pas suffi : nos politiques ont poussé la concurrence entre les communes sur un même sujet, alors qu’auparavant l’unité régionale était de mise : par exemple la course au large synonyme de Port-La-Forêt dans le Finistère accaparée par Lorient dans le Morbihan – à 40 kms – avec des doublons de budget indécents. Un exemple multiplié par plus de 100 dans les domaines industriel, culturel, agricole, etc… Comme dans le sud je vous dis…

Le tourisme qui avait de la valeur par son côté local et donc multiple se convertit peu à peu au tourisme de masse concentré dans quelques lieux livrés aux baraques à frites. Il reste quelques sanctuaires qui ont traversé les âges mais qui ne bénéficient guère des aides nécessaires pour perdurer. Comme là-bas quoi…

L’agriculture et sa déclinaison agro-industrielle ont peu à peu déserté la région pour privilégier le tourisme censé enrichir les locaux et l’identité de leurs contrées. Résultat : les jeunes sont partis, les anciens prennent de l’âge, les friches commerciales se multiplient. Il n’y a guère que quelques étrangers à apporter du sang neuf dans le landerneau. Cà ne vous rappelle rien ?

Allez : à la vôtre…


Younnig. Retraité. Morlaix.


COMMENTAIRES


Je suis Breton et je vois ça comme ça.

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L’histoire des toits plats ça m’écoeure.

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Ces p… de politiques ont foutu en l’air l’identité bretonne.

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Les toits plats ça me révolte.

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Je ne suis pas breton mais j’ai vu tout ça cet été.

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Ce qui est dingue c’est que les Bretons ne disent rien.

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J’en ai entendu parler cet été.

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Ces toits de lapinières c’est lamentable.

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Les politiques essaient de nous refiler une côte d’Azur bis moins chère.

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Il fallait l’écrire.

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STARTS-UP MADE IN PAS FRANCE                          

      Alors que l’on entend parler tous les jours de start-up dans la presse et la bouche des politiques on peut s’étonner que la France fasse très peu parler d’elle dans ce domaine. En effet presque toujours les starts-up ne sont pas françaises. Les quelques cas franchouillards sont des versions françaises de modèles non-français. Pourtant notre pays qui ne sait plus faire vivre ses entreprises traditionnelles devrait être à la pointe. C’est sans compter avec des rentes, des habitudes et une réputation qui tentent à plomber les initiatives.

Tout d’abord notre Economie vit sur des rentes. Des rentes d’activité qui ont fait sa renommée et qui caractérisent souvent des filières en fin de cycle. Des rentes de fonctionnement également, avec la plupart du temps de la production intégrée qui pèse sur le fonctionnement et gêne le développement. Quand ce n’est pas de la sous-traitance locale qui vient compléter la production interne et paralyser le déploiement international. En fait le made in France est depuis 20 ans, au moins, un poids dans la diversification et l’international. Des rentes qui se sont maintenues parce que dans notre pays c’est la politique qui porte l’Economie. Et non l’averse comme cela est le plus souvent ailleurs. Il est donc mal venu de penser autrement ou d’essayer autrement.

Ensuite notre Economie vit dans un carcan administratif. Avec son organisation du travail comme autrefois, ses corporations qui classent les actifs par catégories et font en sorte qu’elles ne travaillent pas ensemble, ses règles et normes sensées protéger le client final qui alourdissent les coûts d’exploitation, son année bizarrement foutue avec ses jours fériés et son mois d’août paralysant. Rien n’a changé depuis 70 ans. Tout ce qui sort du carcan est pointé du doigt et catalogué d’anti-social voire même d’anti-français.

Enfin notre Economie jouit d’une réputation peu flatteuse à l’international. Considérée comme moitié soviétique moitié peu fiable dans la durée elle a beaucoup de mal à accrocher les acheteurs face à une concurrence souple et dynamique. Je ne parle pas des grands contrats d’armement ou équivalent qui ne se font que par la politique politicienne comme toujours. Du coup les créateurs de starts-up préfèrent adopter une origine nationale qui ne les pénalise pas.

Pas simple de start-uper chez nous.


Mathieu. Analyste financier. Paris.



COMMENTAIRES


Je ne suis pas d’accord avec ça. Nous avons plus de starts-up qu’on ne le croit.

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J’ai été étonnée de voir autant de Français installer des boîtes en Israël.

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Je trouve un peu sévère le propos de Mathieu mais c’est ça le fond.

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Comment donner tort aux jeunes Français d’aller voir ailleurs ?

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Il y a plus de Français qu’on ne pense à créer des start-ups mais ils le font à l’étranger.

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La start-up c’est pas tout mais en ces temps difficiles c’est le minimum pour occuper les jeunes doués.

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Tout a été dit.

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Parfois j’ai envie de crier tellement je suis écoeuré par notre situation.

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Tout le monde sait ce qu’il faut faire et pourtant…

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LES LIMITES DU NET                                                 

      Suite à un accident de la vie je suis immobilisé chez moi depuis 11 mois. J’ai pu reprendre l’ordi il y a 5 mois, cela a été une délivrance pour moi. Car l’ordi c’est ma vie, mon boulot et ma moitié. Je suis programmeur dans une grande société allemande et détaché à temps plein dans une grande administration française que je contribue à faire passer à l’ère numérique. Contraint de déconnecter pendant 6 mois cela m’a amené à réfléchir à mon environnement plutôt virtuel. Je ne suis pas optimiste sur ce qu’on va vivre.

Comme tous les branchés – aux NTIC pas au bobo – j’ai vécu à fond la naissance du net et son développement énorme. C’est un monde que je connais bien non seulement parce que j’y suis obligé pour mon boulot mais aussi parce que je m’y sens bien. J’ai applaudi les progrès, subi les problèmes, contribué à améliorer le processus. L’appropriation systématique par la jeunesse de tout ce qui s’y rapporte est normal parce qu’elle a l’impression d’en être un acteur en tant qu’utilisateur. Peu importe si ça coûte aussi cher et que ça appauvrit les gens et les familles, ça permet de participer. D’ailleurs à ma connaissance aucun marketing n’a été aussi bien conçu que celui des fabricants de terminaux et celui des fournisseurs de réseaux : c’est la terre entière qui est accro.

Seulement il y a un gros problème : la machine s’est emballée. Imaginée pour aider elle est devenue une addiction pour beaucoup. Faire sans vous fait passer pour ringard ou alternatif. Alors certains s’y sont mis contraints et forcés. Et puis peu à peu le piège se referme. Les gens sont devenus dépendants et les gouvernements sont réfractaires à laisser la machine en l’état. On s’achemine d’ailleurs vers une toile réglementée qui va bouleverser la consommation du net : il va falloir payer et accepter les contrôles. Autrement dit une grande partie des utilisateurs va abandonner la partie, à cause du prix et de la perte de liberté. Alors des substitutions vont se créer avec des mini-toiles réservées à ses adhérents, qui n’auront plus d’envergure mondiale. On y est dans moins de 5 ans.

Profitez bien, cela ne va pas durer.


Jean-B. Technicien. Strasbourg.


COMMENTAIRES


Moi aussi je suis dans l’informatique et moi aussi je suis conscient que le net gratuit ne va pas durer.

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C’est vrai que le monde s’est emballé autour du net, ça ne pourra pas durer.

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Je pense que le net actuel est un passage vers autre chose.

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Quand la douloureuse va tomber ça va faire très mal.

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Tout à fait d’accord je ne vois pas comment la situation actuelle peut durer.

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Je vois les choses comme Jean B.
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Vous verrez que le net sera l’enjeu de la prochaine guerre.

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Et si on faisait rembourser par la Sécu.

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      Vous l’avez sans doute remarqué : plus rien ne fonctionne vraiment totalement. Aucune entreprise, aucune administration ne fait son travail à 100%. Il y a encore et toujours des dysfonctionnements humains qui empêchent qu’une activité ou qu’un service ne soit accompli comme elle ou il devrait l’être. Je ne parle pas des déficiences techniques, je parle bien de déficiences humaines. Actuellement vous ne pouvez plus faire confiance à une entreprise ou à une administration. Et plus ça va moins ça va. C’est devenu tellement normal que les excuses n’existent plus.

La victime est seule avec son désespoir. Se plaindre ou se porter en justice la fait passer pour ringarde. Même les escroqueries sont devenues sympathiques pour certains citoyens. Et les administrations et les entreprises font tout pour avoir le moins possible de contacts avec le public. Pour éviter les erreurs et surtout pour éviter les excuses. Les commerciaux tout terrain en deviennent malades et ceux qui sont morts secouent leur cercueil : tout se passe comme si le mot client n’existait plus. Au prétexte qu’il y aura toujours du monde à aller cliquer sur le net. Je parlais de victimes tout à l’heure, cette fois je leur donne un nom : les personnes âgées et les laisser pour comptes qui n’ont pas les moyens de cliquer. Car si entreprises et administrations laissent tomber le client en face à face c’est parce qu’elles préfèrent l’attraper par le mulot. Et toutes ces erreurs quotidiennes dans le relationnel client sont faites pour inciter celui-ci à aller sur le net.

Jusqu’au jour où la toile va plomber. Parce que cela arrivera obligatoirement. L’enjeu financier y est tel qu’elle va exploser un jour ou l’autre. Cela commencera par des règlementations imposées par des Etats pour s’accaparer une partie du magot. Il s’ensuivra une dérégulation mondiale du système et par ricochet une profusion des actes malveillants. Et vous verrez ici et là le contact client direct reprendre du service, comme au bon vieux temps.

Je tiens le pari.


Sébastien. Avocat. Paris.


LE RETOUR DU CONTACT CLIENT                            

COMMENTAIRES


On est tous concernés.

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Je suis de la génération où on n’accepte pas la non-réponse.

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Je choisis toujours un fournisseur qui est capable d’avoir un contact direct.

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Pour ce qui est de voir plomber le net je partage le même avis alors que c’est mon métier.

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