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SOCIETE
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LA NON-
Vous l’avez sûrement remarqué : une des valeurs essentielles de la survie de notre Société a quasiment disparu. Il s’agit bien sûr de l’autorité. Ce pourquoi les générations peuvent vivre ensemble, l’Education Nationale fonctionner, les entreprises subsister, l’Etat faire son boulot, certaines catégories professionnelles ne pas tout casser impunément. Disons que le mal s’est développé en à peu près 40 ans. Il est frappant de constater que le mot autorité est devenu tabou, à tous les étages. Même dans l’armée qui n’est plus que l’ombre d’elle-
J’ai fait des recherches en bibliothèque et sur le net pour vivre, au travers de l’information, l’extinction progressive de l’autorité. J’ai découvert que l’événement déclencheur, à peu près admis par tous les observateurs, a été mai 68. Ou comment des étudiants de la bourgeoisie ont réussi à mettre en doute l’autorité d’un chef d’état dont il est l’incarnation. Les 10 années qui ont suivi ont été une relâche exponentielle dans tous les compartiments de l’Etat avec une démesure dans les mondes scolaire et universitaire. La culture de « l’interdit d’interdire » a été entretenue par les ex 68 qui ont majoritairement envahi professionnellement les sphères de l’Administration.
On constate par la suite que ce sujet de l’autorité, savamment entretenu par les ex 68, est devenu un leitmotiv politique. Tous les dirigeants s’en sont saisi pour faire de l’électorat. Chaque tentative de restauration ou de restriction a toujours été fatale aux candidats qui le prônaient. Depuis 1980 la baisse de l’autorité est donc l’un des fonds de commerce essentiels de la politique. Comment s’étonner alors que notre Société soit dans une telle déconfiture !
Je ne dis pas que l’autorité des années 60 soit la panacée à notre époque. Je dis simplement qu’elle est nécessaire si bien dosée. Elle participe aux fondements de la République.
Martine. Maître de recherches. Paris.
Je reviens du Japon où je me suis rendu pour des raisons professionnelles. C’était la première fois que j’y allais. Il s’agissait de remplacer un collègue malade qui y va souvent pour coordonner l’activité de plusieurs fournisseurs. Bien évidemment tout était organisé sur place pour que je puisse remplir ma mission dans un pays que je ne connais pas. Ma première impression a été marquée par cette incroyable propreté et cette gentillesse des gens. Rapidement dans la rue ou dans les entreprises j’ai été saisi par l’efficacité : une Société aux rouages bien huilés.
Et puis en seconde sensation c’est le rôle central des anciens qui émerge.J’ai été étonné voire bluffé par l’incroyable bon fonctionnement intergénérationnel. On sent que les anciens sont vénérés, considérés. Dans les entreprises vous voyez autant de cheveux blancs que de cheveux noirs ou colorés. Jusqu’à 40 ans chaque salarié a son référent âgé qui lui sert de guide et de mentor. Ici on ne parle pas de retraite, c’est considéré comme une première mort. D’ailleurs les retraités officiels continuent pour la plupart à avoir une activité professionnelle. Cela leur permet d’être éveillés et d’être informés du fonctionnement de la Société. Leur engagement pour les entreprises dans lesquelles ils ont travaillé est à vie. Et ils s’y rendent régulièrement pour retrouver leurs anciens collègues.
Il est inutile de penser que l’on puisse transposer une telle situation dans notre pays. Les mentalités sont différentes. Mais je me dis que l’on pourrait prendre de la graine pour faciliter un brassage générationnel. Car le propre de celui-
Chez nous pendant ce temps le législateur, donc le politique, essaie de créer une Société matriarcale pour des raisons clairement électoralistes. Sans avoir réfléchi au fait que cela est inversement naturel à notre histoire.
Alain. Cadre industriel. Corbeil.
POUR UN BRASSAGE GENERATIONNEL
Tout le monde parle de l’enseignement qui ne marche pas en France. Les élèves n’apprennent pas le nécessaire, les enseignants ne s’impliquent pas, les parents déchargent l’éducation sur les enseignants, les locaux sont en mauvais état, les programmes sont malmenés par l’Etat, la politique politicienne ronge le système, la violence est partout, les vacances sont trop longues, les ministres sont minables, la grande Maison est vérée, etc…Tout y passe tous les jours, parfois à juste titre parfois par dépit.
Tout le monde s’accorde pour dire qu’il faut une révolution et tout changer. Mais quand on cherche quelqu’un pour dire ce qu’il faut faire il n’y a plus personne. Il est vrai que c’est un sujet difficile. D’aucuns parmi les politiques se réfugient derrière cela pour ne rien faire. Alors aidons-
Tout d’abord je pense qu’il faut rendre l’enseignement pragmatique. C’est-
Maintenant en ce qui concerne la forme je pense qu’il faut revoir le système. Le quadryptique manuel, enseignant, devoirs, contrôles a vécu. Les 4 éléments ensemble ne doivent plus être systématiques selon les matières enseignées parce qu’il faut faire la part des choses entre la base qui doit être plus contraignante et le reste qui doit être plus adapté à l’individu. Les outils que sont l’informatique et le numérique ne doivent rester que des outils. Les enseignants ne doivent plus être des rabâcheurs mais des sociologues impliqués, leur formation devant être totalement revue à cet effet. On ne le dit pas assez : c’est l’’enseignant qui fait l’enseignement.
Voilà quelques pistes. J’attends les commentaires.
Cindy. Assistante maternelle. Rennes.
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