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ResoSoce .fr Le réseau social qui réveille la Société

ResoSoce est un vrai réseau social. Ceux qui s’expriment ici et ceux qui consultent cette expression vivent la même passion pour la liberté de parole. Puisque nous ne sommes pas tous amis nous n’avons pas besoin de nous co-opter et de nous mentir. Puisque notre vie privée n’intéresse que nous-mêmes nous n’avons pas à l’étaler sur les écrans. Nous prenons la parole simplement…

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SOCIETE

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LES FEMMES ET LA CIGARETTE                              

     Le récent écho médiatique à propos de la décision de la Ministre de la Santé d’interdire la cigarette dans les aires de jeux pour enfants m’amène à écrire ces lignes au sujet de la tabagie. Je ne suis plus fumeuse depuis 20 ans après avoir pratiqué pour « faire bien » auprès des amis et des collègues. Je n’éprouvais aucune satisfaction physique mais c’était un accessoire au même titre que le sac à main des gamines aujourd’hui. Autour de moi j’ai incité mes proches à abandonner l’accessoire quand c’était possible. En tant qu’ancienne pratiquante je reste attentive à ce qui concerne la tabagie.

Dans tous les lieux intérieurs fermés où je suis et où je me rends je fais en sorte de refuser le tabac. J’ai réussi à convaincre mes enfants d’arrêter. Au travail nous sommes dans un local où cohabitent des non-fumeurs. Cela n’a pas été sans mal d’exclure les collègues fumeurs imprégnés. Dans une population 50/50 hommes/femmes à l’entreprise je constate que ce sont surtout les femmes qui fument. C’est d’ailleurs la réalité de la Société. Je ne suis pas statisticienne mais je dirais que 2 fumeurs sur 3 sont des femmes. J’ai interrogé des collègues au boulot sur le pourquoi de la cigarette. Elles m’ont toutes dit la même chose : c’est un déstressant facile pour faire face alors que la vie leur en demande de plus en plus. Et pourtant pour la même raison je fais du sport et je gère mon alimentation. C’est donc une question de volonté.

Puisque le principe de votre tribune est de proposer une solution à un problème je ne vois qu’une seule chose à envisager : ne plus rembourser les frais médicaux et médicamentaux à toute personne malade à cause du tabac.


Janine. Employée de bureau. Trappes.

COMMENTAIRES


Elle y va fort Janine...

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Je le pense depuis longtemps.

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Complètement idiot...

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Je suis pour même si je n’y avais pas pensé.

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Je ne suis pas choquée.

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Je vous parie 50% de baisse de la consommation en un an si on suit ce raisonnement.

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C’est un phénomène de société qui démontre que quoiqu’on en dise il y a des différences entre femme et homme.

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90% de cette consommation c’est la pression. La femme n’est pas fait pour supporter cela.

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C’est jouable.

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Je ne suis pas vieux mais je trouve qu’une femme qui fume c’est laid.

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DES FEMMES DANS L’ENSEIGNEMENT                       

      Je viens vous parler d’une chose dont on a pas le droit de parler : il y a trop de femmes dans l’enseignement. Je précise mon propos : par rapport aux hommes. Je donne des chiffres : 82% des enseignants du primaire, 59% du secondaire, 91% du privé. Je synthétise : les profs sont en grande majorité des femmes. Sur le papier je n’ai rien contre. Dans la réalité ça pose de gros problèmes.

La discipline est le premier de ces problèmes. Les enseignants un tant soit peu responsables le disent : l’autorité est battue en brèche parce que les élèves voient surtout des femmes en face d’eux en cours. C’est clair et ne demande pas d’explication.

La disponibilité de l’enseignant est le second problème. Notre Société, bien que moins phallo qu’avant, attribue à la femme un certain nombre de tâches ménagères. Si bien qu’une femme enseignante doit quitter son travail le plus rapidement possible pour assurer sa deuxième journée. Impossible de lui demander des heures sup ou du suivi particulier des élèves.

La féminisation de l’enseignement est indubitable. Il n’y a presque plus de contrepoids masculin dans le quotidien des élèves. A savoir du concret, de la technique, du manuel. Et l’élève a une vision tronquée de l’éducation où la femme est le personnage central. Bonjour la révolution dans les familles. Sans parler des excès comme l’introduction dans la pédagogie de la « théorie du genre ».

Le dernier gros problème est l’ennui des candidats à l’apprentissage. Ils le disent presque tous : entre 14 et 16 ans ils aimeraient avoir en face d’eux des mecs avec lesquels ils peuvent parler carburateur, placo, perceuse ou tondeuse avant et après les cours.

Je viens de dire des gros mots mais je m’en fous…


Julie. Coiffeuse. Marseille.


COMMENTAIRES


Ce texte est un scandale !

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C’est bien le langage d’une commer-çante qui ne connaît pas la souffrance des enseignants

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C’est comme ça que je vois les choses. Il va falloir trouver rapidement une solution.

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Moi enseignante je suis scandalisée par ce que je viens de lire.

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Enfin quelqu’un qui dit la vérité…

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Il y en a marre de la démago. politique.

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DONNEZ-NOUS DES APPRENTIS !                            

     Les récentes prises de position sur l’apprentissage en France m’amènent à intervenir sur un sujet quasi-tabou. Artisan, formé à l’ancienne école façon compagnon - mais pas titré - je suis encore et toujours effaré par la non-capacité de nos institutions à soutenir et à développer l’apprentissage. Nous, artisans, sommes concernés par cette faillite qui nous porte préjudice dans notre activité quotidienne et pour l’avenir de nos métiers.

Par une bêtise bureaucratique il a été décidé il y a quelque temps de porter.l’âge minimum de l’école obligatoire de 14 à 16 ans. Officiellement pour augmenter le niveau d’instruction de nos jeunes. Officieusement pour satisfaire des politiciens arriérés qui veulent rééditer le Front Populaire. Depuis lors, des dizaines et des dizaines de milliers de jeunes s’ennuient sur les bancs de l’école, gâchent la vie scolaire des autres élèves et la société en général. Or ce qu’attendent ces jeunes c’est de rentrer dans la vie active, de faire un boulot qui leur plait et de marquer leur autonomie vis à vis de leurs parents.

Nous, artisans, avons besoin d’eux. Nous avons besoin de leur jeunesse, de leur talent, de leur envie. Car plus on commence tôt dans cette activité plus on a d’avenir. Je reçois en effet chaque jour un lot de CV dans ma boîte aux lettres (et mail) de personnes qui ont exercé tous les métiers et qui sont prêts à venir travailler chez moi pour ne pas rester au chômage. Agés de 25 à 35 ans en général ils n’ont jamais la motivation de ces jeunes apprentis qui veulent faire carrière.

Peut-être aurais-je été entendu ?


Jean. Artisan. Brest.

COMMENTAIRES


J’ai le même sentiment que Jean.

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265 000 apprentis en 2014 c’est peanuts pour un pays comme le nôtre.

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On a vraiment le sentiment que les apprentis emmerdent les politiques.

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Comment se sortir de ce bourbier ?

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Rien n’est fait pour changer ça. Ce n’est pas de l’incompétence mais de la volonté partisane qui y conduit.

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      Je profite de la tribune pour parler de cette maladie honteuse qui ravage notre pays depuis de nombreuses générations : le clivage entre privé et public. Entretenu par les Pouvoirs Publics de toutes tendances ce clivage voit s’opposer deux mondes pour notre plus grand malheur. Dans chaque famille française lors de rencontres rejaillit cette confrontation qui fait mal. Pro-fonctionnaires et anti-fonctionnaires ou simplement fonctionnaires et salariés du privé se tapent dessus sans cesse sans arriver au moindre consensus.

Ce clivage a été créé par le monde politique et est entretenu depuis lors par ce même monde pour diviser les citoyens. Au même titre que la religion autrefois qui divisait « calotins » et « communards » à des fins électorales. Au même titre que l’Education Nationale aujourd’hui qui tend à uniformiser les connaissances pour mieux les contrôler et faire baisser leur niveau. La politique est coupable dans son ensemble : les élus, le personnel politique, les sympathisants, les médias compatissants. Dans des temps plus reculés le clivage était une guerre, de nos jours c’est un jeu dangereux. Tout ça pour faire tourner des officines politiques.

Et pourtant tout le monde a besoin de tout le monde. Le privé a besoin du public et le public a besoin du privé. Certes ces besoins évoluent, il faut donc que les ressources évoluent des deux côtés. Et qui dit ressources dit mentalités également.

Dans notre Société, devenue fermée par les politiques pour mieux contrôler, le clivage privé/publique continue stratégiquement à faire saliver.

Triste…


André-Jean. Retraité. Nancy.

COMMENTAIRES


Je pense que tout le monde est d’accord avec ça. Mais c’est le fond du business politique.

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C’est tellement évident que d’en parler ça me parait anodin.

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Je crois que c’est la base politique de la régression de notre pays.

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Il faut le dire et le redire sans cesse.

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C’est ce business qui me gonfle le plus.

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Vive la pensée unique.

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Il y en a beaucoup qui entretiennent cette situation parce qu’ils ont toujours connu cela.

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Ne vous leurrez pas c’est le fond de commerce de l’Etat.

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LE MALHEUR DU CLIVAGE PRIVE PUBLIC