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SOCIETE
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LES FEMMES ET LA CIGARETTE
Le récent écho médiatique à propos de la décision de la Ministre de la Santé d’interdire la cigarette dans les aires de jeux pour enfants m’amène à écrire ces lignes au sujet de la tabagie. Je ne suis plus fumeuse depuis 20 ans après avoir pratiqué pour « faire bien » auprès des amis et des collègues. Je n’éprouvais aucune satisfaction physique mais c’était un accessoire au même titre que le sac à main des gamines aujourd’hui. Autour de moi j’ai incité mes proches à abandonner l’accessoire quand c’était possible. En tant qu’ancienne pratiquante je reste attentive à ce qui concerne la tabagie.
Dans tous les lieux intérieurs fermés où je suis et où je me rends je fais en sorte de refuser le tabac. J’ai réussi à convaincre mes enfants d’arrêter. Au travail nous sommes dans un local où cohabitent des non-
Puisque le principe de votre tribune est de proposer une solution à un problème je ne vois qu’une seule chose à envisager : ne plus rembourser les frais médicaux et médicamentaux à toute personne malade à cause du tabac.
Janine. Employée de bureau. Trappes.
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DES FEMMES DANS L’ENSEIGNEMENT
Je viens vous parler d’une chose dont on a pas le droit de parler : il y a trop de femmes dans l’enseignement. Je précise mon propos : par rapport aux hommes. Je donne des chiffres : 82% des enseignants du primaire, 59% du secondaire, 91% du privé. Je synthétise : les profs sont en grande majorité des femmes. Sur le papier je n’ai rien contre. Dans la réalité ça pose de gros problèmes.
La discipline est le premier de ces problèmes. Les enseignants un tant soit peu responsables le disent : l’autorité est battue en brèche parce que les élèves voient surtout des femmes en face d’eux en cours. C’est clair et ne demande pas d’explication.
La disponibilité de l’enseignant est le second problème. Notre Société, bien que moins phallo qu’avant, attribue à la femme un certain nombre de tâches ménagères. Si bien qu’une femme enseignante doit quitter son travail le plus rapidement possible pour assurer sa deuxième journée. Impossible de lui demander des heures sup ou du suivi particulier des élèves.
La féminisation de l’enseignement est indubitable. Il n’y a presque plus de contrepoids masculin dans le quotidien des élèves. A savoir du concret, de la technique, du manuel. Et l’élève a une vision tronquée de l’éducation où la femme est le personnage central. Bonjour la révolution dans les familles. Sans parler des excès comme l’introduction dans la pédagogie de la « théorie du genre ».
Le dernier gros problème est l’ennui des candidats à l’apprentissage. Ils le disent presque tous : entre 14 et 16 ans ils aimeraient avoir en face d’eux des mecs avec lesquels ils peuvent parler carburateur, placo, perceuse ou tondeuse avant et après les cours.
Je viens de dire des gros mots mais je m’en fous…
Julie. Coiffeuse. Marseille.
DONNEZ-
Les récentes prises de position sur l’apprentissage en France m’amènent à intervenir sur un sujet quasi-
Par une bêtise bureaucratique il a été décidé il y a quelque temps de porter.l’âge minimum de l’école obligatoire de 14 à 16 ans. Officiellement pour augmenter le niveau d’instruction de nos jeunes. Officieusement pour satisfaire des politiciens arriérés qui veulent rééditer le Front Populaire. Depuis lors, des dizaines et des dizaines de milliers de jeunes s’ennuient sur les bancs de l’école, gâchent la vie scolaire des autres élèves et la société en général. Or ce qu’attendent ces jeunes c’est de rentrer dans la vie active, de faire un boulot qui leur plait et de marquer leur autonomie vis à vis de leurs parents.
Nous, artisans, avons besoin d’eux. Nous avons besoin de leur jeunesse, de leur talent, de leur envie. Car plus on commence tôt dans cette activité plus on a d’avenir. Je reçois en effet chaque jour un lot de CV dans ma boîte aux lettres (et mail) de personnes qui ont exercé tous les métiers et qui sont prêts à venir travailler chez moi pour ne pas rester au chômage. Agés de 25 à 35 ans en général ils n’ont jamais la motivation de ces jeunes apprentis qui veulent faire carrière.
Peut-
Jean. Artisan. Brest.
Je profite de la tribune pour parler de cette maladie honteuse qui ravage notre pays depuis de nombreuses générations : le clivage entre privé et public. Entretenu par les Pouvoirs Publics de toutes tendances ce clivage voit s’opposer deux mondes pour notre plus grand malheur. Dans chaque famille française lors de rencontres rejaillit cette confrontation qui fait mal. Pro-
Ce clivage a été créé par le monde politique et est entretenu depuis lors par ce même monde pour diviser les citoyens. Au même titre que la religion autrefois qui divisait « calotins » et « communards » à des fins électorales. Au même titre que l’Education Nationale aujourd’hui qui tend à uniformiser les connaissances pour mieux les contrôler et faire baisser leur niveau. La politique est coupable dans son ensemble : les élus, le personnel politique, les sympathisants, les médias compatissants. Dans des temps plus reculés le clivage était une guerre, de nos jours c’est un jeu dangereux. Tout ça pour faire tourner des officines politiques.
Et pourtant tout le monde a besoin de tout le monde. Le privé a besoin du public et le public a besoin du privé. Certes ces besoins évoluent, il faut donc que les ressources évoluent des deux côtés. Et qui dit ressources dit mentalités également.
Dans notre Société, devenue fermée par les politiques pour mieux contrôler, le clivage privé/publique continue stratégiquement à faire saliver.
Triste…
André-
LE MALHEUR DU CLIVAGE PRIVE PUBLIC