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SOCIETE
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AUJOURD’HUI PLUS RIEN N’EST VRAI
Notre Société française est en fin de vie et je vais vous dire pourquoi. J’ai vécu les soixante dernières années au premier rang en tant que boulanger. Fils de boulanger j’ai vécu l’apprentissage à une époque où à 15 ans il fallait marner pour pouvoir prétendre à un emploi plus tard. Rien ne tombait du ciel comme maintenant. Et seul le travail pouvait amener une vie meilleure. Les fonctionnaires étaient au service de la collectivité et bossaient eux-
Les politicards étaient déjà des représentants de commerce soit communards soit calotins. Ils nous faisaient rigoler mais on s’en foutait complètement. Au bistrot on était tous pareils et on fêtait par avance le lendemain.
Puis sont venues les Trente Glorieuses. Que nous avons prises pour un juste retour des choses après avoir autant bossé. La vie est devenue plus facile et à partir de là tout s’est mis à déglinguer. L’argent a creusé les différences, non pas entre les riches et les pauvres parce qu’il y en a toujours eu mais entre les magouilleurs et les autres. Les magouilleurs étant ceux qui ont toujours essayé de passer à travers les traditions, les obligations administratives et le droit. Cela concerne toutes les professions aussi bien dans le privé que dans le public. On s’apercevait déjà que notre Société était restée collée à Napoléon alors que le monde explosait. Le système collectif avait déjà un retard considérable.
Ensuite c’est le tour des Trente Piteuses qui nous amènent jusqu’à la grande crise de 2008. La cohésion nationale est partie en vrille avec l’apparition des « nantis du bol ». Entendez par là tous ces diplômés de tout poil qui ont volé les places de chef. En peu de temps c’est le bouquin qui a remplacé le vécu. Et parallèlement l’Education Nationale s’est mise à déconner en arrêtant de former les enfants aux rudiments de la vie. Partout les gens se sont mis au crédit : financièrement, moralement, politiquement, physiquement.
Aujourd’hui plus rien n’est vrai. Et les promoteurs en sont les politicards. Je suis certain que cela va nous conduire dans le trou.
Il faut tout rebâtir et redonner un sens aux choses et à la vie…
Etienne. Retraité. Colmar.
COMMENTAIRES
Il n’y a qu’un retraité pour penser comme ça…
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Bien vu Etienne…
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D’accord mais il va falloir changer ça…
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A chaque fois que j’ai dit ça comme ça je me suis fait rembarrer.
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Le premier commentaire c’est vraiment de la pensée unique.
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Un journaleux qui propose un texte comme ça se fait virer.
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Malheureusement on en est là.
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Fais gaffe Etienne de ne pas te faire descendre par l’air ambiant puant.
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Ex professeur de mathématiques, maintenant à la retraite, je continue à observer mes contemporains au travers de leur instruction. Je participe à plusieurs associations communales et départementales qui me font rester en contact des citoyens presque toute la semaine (sauf le dimanche). Des citoyens de tous âges avec des parcours très différents. Je continue à apporter quelques connaissances à des publics demandeurs ou en tout cas interrogateurs. Et je m’aperçois que peu à peu depuis dix ans la différence de niveau d’instruction entre les ados et les retraités augmente.
Au début de ma constatation j’ai pensé que les jeunes générations étaient seules en cause. Et puis à force de comprendre je me suis rendue compte que toutes les générations régressent. Et dans cette régression les jeunes plus que les vieux. Alors j’ai questionné et questionné encore. Pour me rendre compte que deux raisons essentielles étaient en cause.
Tout d’abord la qualité de l’enseignement scolaire a fortement régressé. J’ai constaté un vrai désarroi des jeunes pour l’école et surtout pour les enseignants qu’ils considèrent comme des répétiteurs pas concernés par leur métier; Je suis émue d’écrire cela étant donné mon passé d’enseignante.
Ensuite Internet est considéré par tous les publics comme étant la panacée que l’on consulte pour savoir au moment voulu. Donc plus besoin d’apprendre ou de comprendre puisque la solution tombe quand on en a besoin. Il en résulte une chute réelle de la capacité de réflexion et de déduction.
C’est terrible…
Marie T. Retraitée. Valence
LE NIVEAU D’INSTRUCTION EN DANGER
COMMENTAIRES
J’ai le même sentiment.
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Tout y est. Merci Marie T.
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Et alors. Et maintenant qu’est qu’on en fait de tout ça.
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Et si c’était insoluble…
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Moi aussi je suis enseignante et j’ai le même sentiment.
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Oui il faut le dire il y a bien danger.
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Il va bien falloir que ç a change et ce n’est pas pas en y mettant de la politique partisane à tout va.
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Je vous écris depuis mon jardin. Bien installé dans mon fauteuil je regarde mes patates pousser, les échalottes aller vers le ciel, les salades prendre du volume. Et pourtant je vis dans un 3 pièces au 2° étage. C’est le père du plombier qui me prête 100 m2 pour faire mes légumes. Au départ, c’était pas mon truc de gratter la terre mais je m’y suis forcé parce que j’avais marre de bouffer des saloperies tous les jours.
J’ai une santé un peu fragile à cause de mon boulot. Comme tout le monde pris dans le train-
Je ne comprends pas que l’Etat, qui est censé nous protéger, n’interdit pas ces pratiques de dingue et n’oblige pas les fabricants à respecter des cahiers des charges normaux. On y arrivera peut-
Jacky. Ouvrier métallo. Alençon.
DU SUCRE DANS LE PAIN DE MIE
COMMENTAIRES
Ca fait longtemps que je suis persuadé qu’on bouffe de la merde…
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Tu as eu de la chance de récupérer tes mètres-carré.
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T’es pas le premier à en parler.
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Je ne pense pas que l’on puisse maîtriser la situation. Nous sommes condamnés d’avance.
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Le coup du sucre dans le pain c’est le coup de trop.
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Je croyais être la seule à le penser.
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LES EUROPEENS ET LA VOLAILLE
Interrogez n’importe quel quidam européen non-
C’est-
Les Européens que l’on interroge vous disent qu’ils viennent chez nous avec plaisir mais en toute connaissance de notre attitude de volaille. Plus violemment ils vous disent qu’ils vivraient volontiers chez nous si l’on mettait d’abord tous les Français dehors. Pas question pour eux de supporter notre laisser-
Alors je suggère que l’on crée des parcs réservés aux Européens en vacances. Pas question que les volailles se mélangent à eux. Et bien je suis sûre qu’ils s’ennuieraient et qu’ils demanderaient de la volaille. En fait ils viennent chez nous parce que nous sommes différents et qu’ils ont besoin de nous voir pour se rassurer et se dire qu’ils ne sont pas si mal chez eux. NDLR.
Georges. Journaliste. Paris