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NOS LIBERTES CONDAMNEES ?
Je m’inquiète pour nos libertés. En 5 ans nous avons perdu une partie de notre espace vital sous le prétexte que notre Société est en crise. Ca je ne l’accepte pas. Ce n’est pas en restreignant nos libertés que l’on va remettre notre Economie en marche. Je trouve cette situation particulièrement vicieuse et je ne comprends pas que nos concitoyens ne montent pas au créneau. Il ne faut pas croire qu’un changement de majorité politique « changera » quelque chose en 2017…..
J’ai lu dans la presse que ces restrictions étaient « des petits riens ». Du contrôle du montant payable en espèce aux autorisations d’écoute permanente de notre vie privée, en passant par l’image des mannequins ou l’alerte sur le Nutella ou la mensualisation de l’impôt. C’est un mélange de « petits riens » et de grands touts qui est alarmant. Vous avez remarqué qu’à chaque annonce c’est un Ministre différent qui fait la leçon. Et pourtant tout cela est une musique bien orchestrée.
Du fait de la politique politicienne, partisane et électoraliste notre pays ne s’est jamais mis à jour. Nous traînons des casseroles sociétales que nos voisins ont régulées depuis longtemps. Alors pour faire bien on médiatise des « petits riens ». Qui sont des entraves personnelles ne solutionnant en rien notre retard sociétal. Les responsables sont clairement identifiés : ces soi-disants lieux de formation des élites qui formatent les futurs décideurs. Tous et toutes, quelque soit la marque de leur petit commerce, sont réglés (ées) sur le même logiciel.
Anne-Marie. Retraitée. Béziers.
COMMENTAIRES
Et on pourrait faire une énumération conséquente.
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J’en entends de plus en plus parler autour de moi.
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L’automne va être chaud.
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Je pense qu’avec la faillite de l’éducation c’est ce qui est le plus grave actuellement.
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C’est dingue mais il faut se battre.
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J’ai ressenti cela également.
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Je suis en train de dresser une liste de ces restrictions.
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Le pire du pire.
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Personne n’en parle dans la presse bien au contraire.
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LA CHIENLIT DE LA FEUILLE DE PAIE
Je réagis aussitôt à l’annonce télévisée d’une modification de la feuille de paie française au profit d’une liste de 10 lignes non renseignées. En clair on passerait, si le principe est accepté, d’une facture détaillée à une feuille synthétique ne donnant plus que des chapitres sociaux. Eh bien je vais vous dire pourquoi je ne suis pas d’accord. Une fois de plus on fait passer une réduction des libertés sous le couvert d’une avancée sociale.
On nous annonce que la feuille de paie française est trop dense, incompréhensible, trop chère, etc… On nous montre les contre-exemples allemand ou anglais qui utilisent une feuille simplifiée. Mais comme dit quelqu’un de connu : on ne vous dit pas tout. Dans ces quelques pays où la feuille est simplifiée il a été mis en place une super machinerie informatique lors de la mise en place de la simplification. Cette machinerie vous permet d’avoir d’un simple clic la totalité des infos contenues dans la feuille d’origine non simplifiée. Elle permet également de réaliser la statistique nationale et régionale pour connaître les coûts, les charges et le poids des différentes caisses du monde du travail.
Or ce qu’on nous prépare c’est de nous priver des informations qui nous concernent. Des informations nécessaires un jour ou l’autre pour des besoins administratifs. On veut nous barrer l’accès à ces informations pour garantir l’opacité des caisses. Car il n’est bien sûr pas prévu de créer parallèlement une machinerie informatique.
On nous annonce aussi un remplacement prochain de la dite feuille par un envoi informatique. Je vous dis solennellement que cela est impossible car personne ne peut imposer à un citoyen de s’équiper d’un ordinateur. C’est la même hypocrisie que pour le remplacement du paiement en espèce par une carte bancaire.
Alors qu’il suffit que l’Education Nationale fasse son boulot : au lieu de bassiner les élèves avec la scandaleuse théorie des genres il serait plus utile de leur apprendre comment lire une feuille de paie. Comme dirait quelqu’un : quelle chienlit !
Agathe. Retraitée. Pau.
COMMENTAIRES
Je n’avais pas compris comme cela.
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Bonne info.
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C’est très bien d’en parler.
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Encore un foutage de G… en perspective.
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Merci pour l’info je n’ai pas vu comme ça.
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C’est dingue qu’il y ait toujours une entourloupe derrière chaque simplification.
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Je vais en parler dans l’entreprise.
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Je réagis au texte de Mélanie publié le 28 juillet pour vous donner mon avis sur la jeunesse actuelle. Je ne suis pas retraitée et je n’ai pas de petits enfants ados donc mon jugement ne peut être influencé. Par contre je travaille depuis plus de 20 ans auprès des jeunes pour les aider à bâtir des projets culturels sur la commune. Je vis en permanence avec eux sans lien maternel ou filial. Je voudrais que mon bulletin ici soit interprété comme un cri d’alarme.
En 20 ans j’ai vu passer plusieurs générations d’ados (15-20 ans) représentées par plusieurs milliers d’individus. Le plus marquant dans ce flash-back est la croissance de la fébrilité. Il y a 20 ans les ados étaient beaucoup plus costauds mentalement, plus équilibrés et désireux d’embrasser la vie d’adulte. La fragilité actuelle est psychique mais aussi physique. L’apparente robustesse des corps qui s’est développée est en fait un exutoire au travers de la nourriture mal appropriée. Quant à la fragilité psychique elle est due presque toujours au sentiment d’aller vers un monde sans avenir.
Après cette fébrilité ce qui transparait le plus chez ces ados c’est la violence intérieure. Le rapport aux autres doit être direct, heurté, sans concession et sans diplomatie. Ils démarrent au quart de tour quand ils sont bloqués dans une situation physique ou verbale. Ils estiment que le monde dans lequel ils vivent est une jungle. Le respect est ici une marque de faiblesse. Ils considèrent les anciens comme des ennemis égoïstes et grandement responsables de leur désavenir. Leur bienveillance vis-à-vis des politiques tient au fait qu’ils les considèrent comme des profiteurs auxquels ils aimeraient bien ressembler.
Le troisième aspect de l’identité des ados est la distance qu’ils créent vis-à-vis de leurs parents. Ceux-ci sont leurs géniteurs, point barre. L’affection, le respect, la reconnaissance sont exclues de leur relation. Il en ressort une propension à considérer l’amour comme un acte bestial et les enfants comme une charge.
Je lis très peu d’infos et de débats sur ce que je viens d’écrire. C’est dommage parce que la Société va devoir s’adapter sans en parler.
Julie. Cadre territoriale. Région de Poitiers.
COMMENTAIRES
Les événements d’actualité vont dans ce sens.
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La génération précédente a loupé une marche. C’est pourquoi.
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Regardez du côté des parents.
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Encore un gâchis de l’Education Nationale.
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Il faudra bien revenir à plus de discipline. Ca commence par l’école.
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J’habite un arrière-pays, terme consacré pour parler de la campagne proche d’une grande ville. Quasiment chaque jour le téléphone – ligne normale filaire – sonnait vers 12h30. A chaque fois, la plupart du temps avec un accent du nord de l’Afrique, on essayait de nous vendre quelque chose. Nous en avions marre de ce rituel. A tel point que la sonnerie était devenue pour nous un boulet qui nous donnait envie de devenir violents. J’ai appelé France Telecom pour savoir s’il était possible de faire quelque chose.
En fait France Telecom a besoin de ces emmerd… commerciaux pour faire du business. Il nous a été répondu que « tout un chacun a le droit de faire de la pub. dans un pays civilisé ». Nous avons donc décidé de remplacer la ligne téléphonique traditionnelle par une ligne mobile. Mon mari râle depuis parce que c’est trop petit et qu’il n’entend rien. Mais qu’est-ce que je peux y faire ? C’est vrai pourtant que même avec un amplificateur de table ce téléphone fait vraiment gadget.
Je vois mes enfants, mes petits-enfants se gargariser avec leur smartphone et leur tablette. Je m’y suis intéressée : c’est facile à utiliser et peu encombrant. Mais franchement nous n’en avons pas l’utilité. Nous ne vivons pas mon mari et moi dans l’instant. En tant qu’anciens enseignants nous nous intéressons à l’histoire et voulons prendre notre temps avant d’agir. C’est à cela que sert la retraite, à notre avis. Nous amis pensent la même chose pour la plupart.
Notre rejet de la pub. par téléphone et notre non-intérêt pour les engins portables de communication vont de pair. Je réalise que de plus en plus de gens sont comme nous si bien que je suis certaine que l’on s’oriente progressivement vers un monde bipolaire. Qui n’a rien à voir avec le clivage entre les modernes et les anciens. Notre monde à nous est celui de la réalité, de la nature et de l’humanité. Par opposition au monde virtuel, de la machine et du robot.
Ce n’est pas un match, c’est un choix de vie.
Marie-Luce. Retraitée. Compiègne.
ENTRE REALITE ET VIRTUEL
COMMENTAIRES
Je crois que c’est la première fois que je vois cela écrit. Tout le monde se fait emmer… tous les jours mais les média s’en foutent.
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Bien : au moins c’est dit.
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Une réalité incompréhensible pour les politiques.
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Je ne suis pas retraitée et pourtant j’ai quitté le smartphone aussi.
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C’est clair.
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Nous c’est tous les jours qu’on se prend la pub par téléphone.
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