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SOCIETE
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EN TOUT CAS ON Y VA
Vous y comprenez quelque chose vous à ce qu’on nous raconte concernant les changements climatiques. Moi en tout cas je suis paumée. Un coup c’est la surchauffe et les océans qui montent, un coup ça c’est stabilisé et on l’a échappé belle, un coup tout ça c’est des conneries et ce qui se passe est normal. Des soit-
La météo nous bassine des raisons aux instabilités actuelles venant de l’une ou l’autre des dites sommités. Pendant ce temps on s’aperçoit que la mer monte et donc gagne sur la terre mais les pouvoirs publics s’en foutent. Une fois de plus comme on le sait le faire en France on gèrera le truc au 01 janvier. De quelle année on ne le sait pas.
Il paraîtrait que la vérité sur le sujet ne serait pas bonne à dire. D’une part certains citoyens seraient mécontents, d’autre part il y aurait plein de fric en jeu. Vous avez d’ailleurs remarqué comment ceux qui ont des intérêts mondiaux (Google, Windows, Orange, et compagnie) éludent la chose. Ou bien ils savent et ils se taisent pour ne pas perdre de pognon, ou bien ils ne savent pas comme nous et ils se taisent pour ne pas passer pour des cons.
Ce que je flaire c’est un coup fumeux. Quand les choses sortiront officiellement il y en aura qui auront bien préparé leur business parce qu’ils sont initiés et ils gagneront du fric sur notre dos. Nous ne pourrons pas faire autrement que d’accepter leurs combines. Cette situation me rappelle bien d’autres où on nous trimballe pareil : la nocivité du téléphone portable pour la santé, les médicaments qui ne servent à rien, les matériaux de construction dangereux, les vaccins bidon, les aliments trafiqués, les OGM, etc…
« Je ne sais pas où on va mais on y va !»
Angélique. Retraitée. Perpignan.
COMMENTAIRES
C’est exactement ça.
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Je m’attends également au pire. Qui sera de toute façon à notre détriment.
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Entre-temps je peux vous dire que la météo n’est pas facile à gérer quand vous en dépendez.
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Je pense la même chose sur la magouille qui se prépare.
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Je suis agriculteur et ce sujet me hante tous les jours.
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En attendant c’est galère tous les jours.
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Il y a longtemps que nous ne tenons plus compte des prévisions météo.
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PAROLES D’ETUDIANTS
Information : on est plusieurs à écrire ce texte.
On est étudiants en première année de facs à Rennes. Et on voudrait faire connaître notre vie. On ne sait pas si ce réseau va devenir un truc de vieux alors on va donner notre avis en début de match. Nous avons 19-
On ne donne pas nos enseignements pour rester anonymes. On veut simplement faire connaître notre vie parce que tous les gens croient que les étudiants ont la belle vie.
En fait c’est la préparation qui compte chez l’étudiant. C’est-
A la Fac c’est pareil. Il faut savoir passer à travers les règlements et sans cesse louvoyer pour avoir des avantages qui ne sont pas donnés à tous les étudiants. L’investissement sur lequel on ne peut pas déconner c’est l’ordinateur. C’est notre outil de base et il faut qu’il soit performant. Pour le reste on s’arrange : fournitures, livres, bureautique. On a tous des filières pour avoir ça moins cher. Pour la bouffe on s’arrange entre nous parce que acheter groupés coûte moins cher que le resto U et permet de ne pas être fliqués.
Voilà quelques trucs. On reviendra.
5 étudiants sympas. Etudiants. Rennes.
COMMENTAIRES
Je croyais qu’on ne pouvait pas parler de ça, de dire que la vie d’étudiant c’est la débrouille au quotidien.
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Je ne savais pas tout ça.
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J’ai vraiment cru à une plaisanterie.
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Si c’est ça il faut une bombe.
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Si vous saviez combien d’étudiants sont dans cette situation ?
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Tout le monde le sait et personne n’en parle parce que c’est un scandale.
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La faute aux politiques qui n’ont jamais voulu réformer le mammouth.
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C’est la première fois que j’entends parler de cela.
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Si cela est aussi courant pourquoi est-ce que personne n’en parle ?
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Est-ce qu’il faut foutre un scut dans le système ?
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J’ai été étudiant sans pognon et pourtant ce n’était pas comme ça.
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Ecoeurant…
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L’HISTOIRE EN JEU
Historien depuis mon enfance je suis un observateur professionnel qui absorbe chaque jour des tonnes d’informations désirées et non désirées. Il n’y a à priori que quand je dors que mon cerveau n’est pas branché infos. Or je suis arrivé à une conclusion qui me fait peur sur le sujet des relations internationales : tout porte à croire que nous nous dirigeons vers une nouvelle guerre mondiale. C’est difficile de parler d’un tel sujet mais je ne peux pas garder cela pour moi. Comme à chaque fois précédente c’est une conjonction d’éléments qui permet de parvenir à cette conclusion.
Tout d’abord et cela vous paraîtra irrationnel : un conflit est toujours le résultat d’un cycle. Je ne rentre pas dans les détails mais notre connaissance du passé fait que l’on est en mesure de planifier une période critique. En second lieu la mondialisation des échanges a réorganisé les rôles des dominants et des dominés. Cette réorganisation a déstabilisé certains pays qui contribuaient à un certain équilibre. En troisième lieu la profonde crise économique planétaire a jeté de nombreuses populations dans le doute puis dans la religion et l’irrationnel. Si bien que le poids de la religion est tel que la raison est ébranlée. En quatrième lieu il existe aujourd’hui un nombre important de dirigeants de pays qui ne sont pas à la hauteur de la tâche qu’on leur a assignée ou qu’ils se sont assignée. Je fais bien sûr la différence entre les responsables démocratiquement élus et les dictateurs. Ceux-
En conclusion je dirais qu’il faut être vigileant et peser par tous les moyens pour retarder l’échéance.
Jean (emprunté). Historien. Paris.
COMMENTAIRES
Ce texte m’a foutu la trouille mais il est cohérent.
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Je l’ai lu 3 fois.
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J’ai la même sensation : ça sent mauvais.
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Je pense pareil.
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Il faut être vigileant, parce qu’à chaque fois ce sont les politiques qui nous ont foutus dedans.
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Non Jean n’est pas fou, il est réaliste.
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On ne pourra pas y échapper.
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C’est pas être défaitiste que de penser cela.
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J’espère partir avant.
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Ca fout la trouille cette histoire.
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FRANCE CE VIEUX PAYS
COMMENTAIRES
Quelqu’un a parlé d’uberisation de la Société. Ce mot va rester.
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J’ai vécu cela en direct. Alors je me tire.
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Utilisateur d’Uber je suis resté prostré en voyant les images des voyous tabassant des gens.
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Avec ce texte on est au fond de la politique.
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Ah si nos dirigeants avaient insufflé moins d’orgueil au peuple.
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Ne vous inquiétez pas : tout cela va se casser la figure très bientôt.
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Nous les 25 ans on n’a pas compris l’attitude du gouvernement.
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Je ne prendrai pas parti pour ou contre Uber Pop qui a monopolisé l’actualité pendant une quinzaine mais je voudrais donner mon avis sur l’évolution de notre Société vers une économie de partage. Le débat engendré par Uber pop illustre parfaitement l’univers surréaliste dans lequel vit notre pays dès qu’il survient un nouveau monde. Une activité séculaire est mise à mal par une nouveauté adaptée à son époque. Les leaders d’opinion prennent alors fait et cause pour les tenants du métier déstabilisé acceptant même leurs débordements et leur violence.
Parce que nous sommes un vieux pays les décideurs politiques et économiques prendront toujours fait et cause pour les installés. Peut importe qu’ils soient dépassés ou moribonds il convient de ne jamais opter pour le nouveau. C’est comme cela que des exactions sont commises par des représentants de corporations disputées, en toute impunité. C’est ainsi que des commerces sont vandalisés, des voitures incendiées, des quidams brutalisés au nom du maintien du passé. Tandis que le citoyen lambda lui n’a droit à aucune incartade à partir du moment où il n’appartient pas à l’une des dites corporations. Il n’y a que dans les républiques bananières qu’une telle situation peut se passer. C’est ce que les politologues appellent du clientélisme.
Il faut pourtant se rendre à l’évidence : nous vivons chaque jour l’arrivée de nouvelles activités qui appartiennent à ce que l’on appelle pompeusement l’économie du partage. Le numérique en est le pourvoyeur. On peut être pour ou contre, la chose est inéluctable. Il paraîtrait tellement censé d’anticiper la chose pour une action politique intelligente et d’avenir. Et bien non : nos gouvernants sont tellement habitués à agir quand il est trop tard que je ne vois pas de solution favorable contre notre déclin.
Vive la France.
Aurélien. Commerçant. Paris.