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ResoSoce .fr Le réseau social qui réveille la Société

ResoSoce est un vrai réseau social. Ceux qui s’expriment ici et ceux qui consultent cette expression vivent la même passion pour la liberté de parole. Puisque nous ne sommes pas tous amis nous n’avons pas besoin de nous co-opter et de nous mentir. Puisque notre vie privée n’intéresse que nous-mêmes nous n’avons pas à l’étaler sur les écrans. Nous prenons la parole simplement…

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J’AI PEUR DU CLOU                                                   

ECONOMIE

     « J’ai peur du clou ». Je veux dire par là que je n’ai pas confiance dans ce truc qui s’appelle le cloud. Et pourtant je suis informaticien. Le cloud, ou encore le nuage, c’est l’archivage non physique de données informatiques. Le processus commence à percer en France dans les entreprises dont le métier principal n’est pas l’informatique et chez les particuliers qui recherchent la nouveauté.

A l’origine ce sont les hébergeurs, sociétés qui abritent des sites internet et qui routent leurs émissions et réceptions, qui se sont diversifiées dans le stockage de données. Les opérateurs de téléphonie ont suivi tant la chose paraissait juteuse. En fonctionnement depuis plus de dix ans aux Etats-Unis le cloud a encore beaucoup de mal à se développer dans les entreprises françaises. Ici on a conservé la rationalité comme tutelle du business. Les Geeks et autres fondus de l’informatique ont quant à eux tout de suite adhéré au cloud parce que ça venait des States et ça faisait bien dans le texte.

Imaginez maintenant qu’une entreprise perde un jour toutes ses données stockées dans le cloud. Par erreur, par malveillance, par piratage. A priori je crois moins à l’erreur qu’au piratage. Il deviendra peut-être plus rentable un jour de craquer le cloud que de kidnapper quelqu’un pour obtenir une rançon.

Il reste toujours la solution du disque dur externe pour stocker les données mais des esprits bien intentionnés nous ont fait croire que ce stockage n’était pas ad vitam eternam. Croyance non vérifiée à ce jour.

A quand le premier film sur le sujet ?


Cedric. Informaticien. Lausanne.




     A la retraite  depuis le 31 décembre dernier je viens régler un compte qui me pèse depuis…quelques années. Salarié cadre à la DRH d’une grande entreprise j’ai vécu le lâchage des patrons historiques et la passation de pouvoir à un fond américain. L’entreprise se portait bien mais la famille propriétaire voulait de l’argent. J’ai assisté à la désorganisation de l’empire, au parachutage d’incompétents et au gaspillage à sens unique. Des années d’enfer pour tous les salariés. Avec à la clef la confirmation que les Ricains prennent le personnel pour des numéros.

Leur mode de gestion est simple : les numéros sont au service de l’enrichissement de l’actionnaire. Point final. Avec l’apparition de deux facteurs que nous ne connaissions pas : la sollicitation permanente de fonds publics pour l’innovation et la fraude quotidienne au fisc et à l’administration. Les deux richesses principales de l’entreprise ont été passées au pilori : le personnel et les locaux. J’ai vu les deux richesses se dégrader à la vitesse grand V. Et la logique fut implacable : cinq ans plus tard l’entreprise est revendue à…un autre fond. Soi-disant international celui-là. Quoique en réalité piloté également par les Ricains.
Un nouveau mode de gestion est apparu : les numéros doivent faire risette à l’actionnaire pour que celui-ci demande encore plus d’argent à la collectivité et à l’Etat. Pour ce faire est née l’idée de travailler également pour la défense nationale. Avec un savoir-faire qui ne le permettait pas. Bref les numéros ont vite baissé les bras.

Voici un morceau d’histoire d’un ex-fleuron de l’industrie française.


Jacques-Antoine (prénom emprunté). Retraité. Région parisienne.

     L’Etat vient de monter dans le capital de Renault/Nissan pour atteindre 20%. La nouvelle, maintes fois commentée, m’a perturbée un premier temps, écoeurée ensuite. Qu’est-ce que vient faire l’Etat dans une boîte privée si ce n’est pour faire de la politique ou bien prendre du pognon ? J’ai découvert à cette occasion l’histoire des votes doubles qui fait que dans les entreprises où l’Etat est minoritaire dans le capital il a une influence double de sa position réelle. Une histoire de dingue que l’on voit habituellement en Afrique ou en Russie. Je comprends que du coup les étrangers qui investissent chez nous prennent des précautions et que les Français qui s’agrandissent aillent voir ailleurs.

D’après ce que j’ai lu : l’Etat a des participations dans 1450 entreprises. Imaginez que ces participations soient vendues : la France n’est plus en situation de faillite comme elle l’est actuellement. Et pourtant on continue à demander aux citoyens de payer pour un gaspillage permanent. Quelque soit le gouvernement ou sa couleur politique. Il n’est pas du rôle de l’Etat , à moins d’être une dictature, de contrôler un peu ou totalement des entreprises. Sauf s’il s’agit de services publics.


Pour en revenir à Renault/Nissan j’espère que les administrateurs de l’entreprise vont réussir à contrer cette attaque et empêcher le cancer de se propager. J’ai lu que Renault/Nissan se porte bien, il ne faudrait pas que l’Etat vienne perturber cette réussite. Je veux leur dire aux administrateurs que nous citoyens normaux n’avons pas la nostalgie de Billancourt. C’était une autre époque. Aujourd’hui il faut penser monde et s’assurer que l’avenir est sur les rails.


Marie Noëlle. Retraitée. Rouen.



A LA RECHERCHE DE FONDS                                   

L’ETAT N’A RIEN A FAIRE CHEZ RENAULT               

COMMENTAIRES


T’es un grand malade.

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Il faut vivre avec ton temps mon gars.

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Entièrement d’accord.

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Moi aussi j’y crois pas à leur truc.

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Bien vu.

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C’est typique de notre époque où la crédulité est totale quand il s’agit de nouveautés technologiques.

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Franchement c’est la première fois que je vois cela écrit.

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Je n’arrive pas à comprendre que les gens soient assez idiots pour se faire avoir par le clou.

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COMMENTAIRES


Je veux que ce site devienne connu. Des choses comme cela doivent être publiées.

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J’ai eu droit aussi aux Ricains dans mon boulot. C’est tout à fait ça.

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Il n’y a qu’un seul moyen : interdire la prise de pouvoir des fonds.

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Les trois-quarts des plans sociaux des PME vient de là et aucun politique ne légifère.

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COMMENTAIRES


Entièrement d’accord.

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Ou comment faire de la politique crapuleuse avec notre pognon.

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On ne s’en sortira jamais des magouilles d’Etat.

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Pour ma part je trouve normal que l’Etat devienne actionnaire des entreprises.

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C’est bien la première fois que je vois quelqu’un contester les votes doubles. Je croyais les citoyens ignorants et m’enfoutistes.

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SUITE ECONOMIE >

suite

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      Je suis, ce qu’on appelle, un petit actionnaire. Avec ma femme nous avons placé des économies dans deux entreprises de taille moyenne mais connues pour leur nom et leur produits. Nous ne sommes pas passés par les banques pour entrer dans les deux capitaux mais par les associations des petits actionnaires qui regroupent tous les petits non institutionnels des deux entreprises. Jusqu’à présent ça nous rapporte un peu d’argent pour notre retraite. Et puis ces derniers temps ces deux entreprises ont vécu en même temps des remous internes avec le départ des familles créatrices, la prise de pouvoir de fonds financiers et l’arrivée de nouveaux dirigeants.

Le départ des dirigeants historiques est à l’identique de ce qui se passe un peu partout en France. La troisième ou la quatrième génération veut prendre le pognon pour ne plus avoir à bosser. Dès que le dernier témoin de la génération précédente a tiré son rideau c’est l’odeur du fric qui prévaut. Ceci illustre une nouvelle fois le fait qu’un patron doit vendre à un vrai entrepreneur avant de prendre sa retraite plutôt que de rester en place jusqu’à la mort et faire confiance à sa descendance.

La prise de pouvoir des fonds est une catastrophe pour notre économie. Ces officines se jettent sur une entreprise pour la sucer et se barrer quand ils ont pris l’essentiel. Il n’y a pas de contre exemple positif . Et je ne comprends pas que de nombreux dirigeants en place continuent à se faire avoir.

Quand à l’arrivée de nouveaux dirigeants c’est tout bonnement un enfer. On a affaire à une nouvelle génération de quadras anti-sociaux, intéressés uniquement par le bénéfice, sans avenir.

Nous les petits actionnaires nous passons à l’offensive en faisant entendre notre voix quitte à déstabiliser les entreprises.


Jacques. Retraité. Arles.


COMMENTAIRES


Je savais bien qu’un jour je lirais quelque part ce que je pense. Merci Jacques.

----------------------------------------------------Oh que c’est bien dit...

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A quand une loi pour protéger les petits actionnaires ?

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Je n’ai plus confiance dans les banques depuis longtemps.

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Il ne faut pas rester seul dans ces cas-là, il faut s’unir avec d’autres.

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Ne vous laissez pas embobiner par les banquiers qui vous vendent n’importe quoi parce que cela leur rapporte avant tout.

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Il existe suffisamment d’associations d’actionnaires qui peuvent renseigner sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire.

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LES PETITS ACTIONNAIRES SE REBIFFENT