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ECONOMIE
« J’ai peur du clou ». Je veux dire par là que je n’ai pas confiance dans ce truc qui s’appelle le cloud. Et pourtant je suis informaticien. Le cloud, ou encore le nuage, c’est l’archivage non physique de données informatiques. Le processus commence à percer en France dans les entreprises dont le métier principal n’est pas l’informatique et chez les particuliers qui recherchent la nouveauté.
A l’origine ce sont les hébergeurs, sociétés qui abritent des sites internet et qui routent leurs émissions et réceptions, qui se sont diversifiées dans le stockage de données. Les opérateurs de téléphonie ont suivi tant la chose paraissait juteuse. En fonctionnement depuis plus de dix ans aux Etats-
Imaginez maintenant qu’une entreprise perde un jour toutes ses données stockées dans le cloud. Par erreur, par malveillance, par piratage. A priori je crois moins à l’erreur qu’au piratage. Il deviendra peut-
Il reste toujours la solution du disque dur externe pour stocker les données mais des esprits bien intentionnés nous ont fait croire que ce stockage n’était pas ad vitam eternam. Croyance non vérifiée à ce jour.
A quand le premier film sur le sujet ?
Cedric. Informaticien. Lausanne.
A la retraite depuis le 31 décembre dernier je viens régler un compte qui me pèse depuis…quelques années. Salarié cadre à la DRH d’une grande entreprise j’ai vécu le lâchage des patrons historiques et la passation de pouvoir à un fond américain. L’entreprise se portait bien mais la famille propriétaire voulait de l’argent. J’ai assisté à la désorganisation de l’empire, au parachutage d’incompétents et au gaspillage à sens unique. Des années d’enfer pour tous les salariés. Avec à la clef la confirmation que les Ricains prennent le personnel pour des numéros.
Leur mode de gestion est simple : les numéros sont au service de l’enrichissement de l’actionnaire. Point final. Avec l’apparition de deux facteurs que nous ne connaissions pas : la sollicitation permanente de fonds publics pour l’innovation et la fraude quotidienne au fisc et à l’administration. Les deux richesses principales de l’entreprise ont été passées au pilori : le personnel et les locaux. J’ai vu les deux richesses se dégrader à la vitesse grand V. Et la logique fut implacable : cinq ans plus tard l’entreprise est revendue à…un autre fond. Soi-
Un nouveau mode de gestion est apparu : les numéros doivent faire risette à l’actionnaire pour que celui-
Voici un morceau d’histoire d’un ex-
Jacques-
L’Etat vient de monter dans le capital de Renault/Nissan pour atteindre 20%. La nouvelle, maintes fois commentée, m’a perturbée un premier temps, écoeurée ensuite. Qu’est-
D’après ce que j’ai lu : l’Etat a des participations dans 1450 entreprises. Imaginez que ces participations soient vendues : la France n’est plus en situation de faillite comme elle l’est actuellement. Et pourtant on continue à demander aux citoyens de payer pour un gaspillage permanent. Quelque soit le gouvernement ou sa couleur politique. Il n’est pas du rôle de l’Etat , à moins d’être une dictature, de contrôler un peu ou totalement des entreprises. Sauf s’il s’agit de services publics.
Pour en revenir à Renault/Nissan j’espère que les administrateurs de l’entreprise vont réussir à contrer cette attaque et empêcher le cancer de se propager. J’ai lu que Renault/Nissan se porte bien, il ne faudrait pas que l’Etat vienne perturber cette réussite. Je veux leur dire aux administrateurs que nous citoyens normaux n’avons pas la nostalgie de Billancourt. C’était une autre époque. Aujourd’hui il faut penser monde et s’assurer que l’avenir est sur les rails.
Marie Noëlle. Retraitée. Rouen.
A LA RECHERCHE DE FONDS
L’ETAT N’A RIEN A FAIRE CHEZ RENAULT
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Je suis, ce qu’on appelle, un petit actionnaire. Avec ma femme nous avons placé des économies dans deux entreprises de taille moyenne mais connues pour leur nom et leur produits. Nous ne sommes pas passés par les banques pour entrer dans les deux capitaux mais par les associations des petits actionnaires qui regroupent tous les petits non institutionnels des deux entreprises. Jusqu’à présent ça nous rapporte un peu d’argent pour notre retraite. Et puis ces derniers temps ces deux entreprises ont vécu en même temps des remous internes avec le départ des familles créatrices, la prise de pouvoir de fonds financiers et l’arrivée de nouveaux dirigeants.
Le départ des dirigeants historiques est à l’identique de ce qui se passe un peu partout en France. La troisième ou la quatrième génération veut prendre le pognon pour ne plus avoir à bosser. Dès que le dernier témoin de la génération précédente a tiré son rideau c’est l’odeur du fric qui prévaut. Ceci illustre une nouvelle fois le fait qu’un patron doit vendre à un vrai entrepreneur avant de prendre sa retraite plutôt que de rester en place jusqu’à la mort et faire confiance à sa descendance.
La prise de pouvoir des fonds est une catastrophe pour notre économie. Ces officines se jettent sur une entreprise pour la sucer et se barrer quand ils ont pris l’essentiel. Il n’y a pas de contre exemple positif . Et je ne comprends pas que de nombreux dirigeants en place continuent à se faire avoir.
Quand à l’arrivée de nouveaux dirigeants c’est tout bonnement un enfer. On a affaire à une nouvelle génération de quadras anti-
Nous les petits actionnaires nous passons à l’offensive en faisant entendre notre voix quitte à déstabiliser les entreprises.
Jacques. Retraité. Arles.
LES PETITS ACTIONNAIRES SE REBIFFENT