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ECONOMIE
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Je profite de l’espace qui m’est offert pour vous parler de quelque chose qui me tient à cœur parce que je le subis tous les jours depuis plus de vingt ans. Je suis fonctionnaire dans une administration dont je ne citerai pas le nom et vous comprendrez pourquoi. Je n’ai jamais voulu me syndiquer parce que je suis indépendante et non politisée. J’estime être capable de défendre seule mes droits de salariée. Or chaque jour qui passe est l’occasion pour les délégués syndicaux de ma haranguer pour que je signe. C’est devenu du harcèlement que je ne peux malheureusement pas dénoncer puisque ce fait est devenu une règle que la hiérarchie tait.
J’ai essayé toutes les coutures de la diplomatie pour expliquer mon refus d’adhésion. Rien n’y fait : la pieuvre syndicale me poursuit. Pourtant mon métier me plait et je n’ai aucun souci relationnel avec qui que ce soit. Je constate bien que les promotions me filent sous le nez ou que certains avantages oublient de m’être signalés. Mais je fais l’impasse parce qu’une fois rentrée chez moi je suis en présence de ma passion qui fait plus qu’occuper mes loisirs.
Je n’ai jamais cédé à la tentation de faire exploser le système fermé qu’est une certaine administration en allant conter mes affres en dehors. Parce que j’ai l’esprit de corps et que je trouve normal de ne pas déballer la vie du système. Le seul point de lueur est de voir que la jeune génération de fonctionnaires est totalement hermétique à ce processus, parce quelle vit son emploi comme le moyen de gagner un peu d’argent.
Ces lignes peuvent vous sembler surréalistes et pourtant nous sommes bien en 2015.
Jeanne (prénom emprunté). Fonctionnaire. Paris.
SYNDICAT ET ESPRIT DE CORPS
VIVE LES URBAINCULTEURS !
Au cours des vingt dernières années dans ma province du Sud Bretagne j’ai vu la campagne se transformer radicalement. Les petites parcelles agricoles entourées de taillis et de haies naturelles destinées à l’élevage et à la culture de fourrages et de légumes principalement ont cédé la place à des grandes étendues de maïs et autre colza à perte de vue. La faune n’existe plus ou presque et les fossés ou bordures de chemins ne sont plus entretenus. La plupart des anciens exploitants que l’on connaissait de vue ou de nom ont disparu.
Les nouveaux agriculteurs n’habitent plus sur leur exploitation dont les bâtiments sont devenus des abris ouverts à tout vent pour les engins et le matériel. Finis les beaux jardins d’autrefois et les abords de ferme fignolés aux petits oignons, place à la rentabilité.
Je ne suis pas nostalgique, je constate simplement que le paysan jardinier de la campagne a été remplacé par un exploitant de la terre pur et dur. Le résultat est que le citadin que je suis ne va plus à la campagne pour se ressourcer. La nature a disparu de la campagne pour renaître dans les villes. Je lisais ainsi récemment que la ville recensait 80% du reboisement national. Les rond-
A quand des subventions de la PAC aux « urbainculteurs » ?
Bernard. Coiffeur. Lannion.
Ce qui vient de se passer en Grande-
En effet une fois décortiqués les résultats on s’aperçoit qu’une fraction économique de la population a fait gagner Cameron. Il s’agit des travailleurs indépendants. Vous savez ces gens qui ne sont pas salariés et qui doivent bosser 35 heures par jour pour faire de l’argent. En Angleterre le nombre d’indépendants a explosé avec la crise. Beaucoup de chômeurs ou de licenciés ont créé leur job pour vivre. Ils ont bien sûr été aidés par l’Etat, trop content de voir le chômage diminuer et-
Je ne pense pas que nos dirigeants en France soient conscients de la richesse créée par les indépendants. Ou alors ils sont conscients mais ils les négligent parce qu’ils sont indépendants donc incontrôlables. Aujourd’hui un salarié sur 2 en France voudrait être indépendant. Vous voyez d’où vient la révolution ?
Jimmy. Artisan. Valence.
TOUCHE PAS A MON ESPECE
Je viens vers vous pour vous dire tout le mal que je pense de l’entrave à la liberté sur le paiement de ce que nous achetons. Vous n’êtes pas sans savoir que le Gouvernement va diminuer le montant autorisé de paiement en espèces pour favoriser la paiement par carte bancaire. Ce montant autorisé réduit inlassablement depuis près de 5 ans. Officiellement – il y a toujours une raison à tout – c’est pour contrôler les échanges d’argent sale provenant de trafics. Officieusement l’Etat n’a jamais mis les moyens pour effecteur ce contrôle alors il fait payer le consommateur.
Plus simplement je suis outrée que le minimum de notre liberté – acheter quelque chose – soit censuré. Quoi de plus normal que de payer comme on veut quand on veut. L’Etat voudrait par la même occasion nous faire payer par carte bancaire. On nous évoque la sureté de ce moyen de paiement. En réalité la carte permet à l’administration de contrôler nos achats. Notre liberté fondamentale se réduit chaque jour un peu plus.
Les jeunes s’en foutent de cette situation parce qu’ils sont dans une Société de l’image censée les valoriser. Alors la carte plus elle est colorée et de préférence dorée mieux c’est. Mais pour nous les anciens qui avons connu des privations voir que l’on touche à cette liberté fondamentale est un véritable scandale. On ne se laissera pas faire. Et si jamais ça se fait on fera de la résistance délinquante.
PS : merci à ResoSoce de me laisse parler !
Anne-