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ResoSoce .fr Le réseau social qui réveille la Société

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ECONOMIE

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FABRIQUE EN CHINE                                                

   Cela fait déjà quinze ans que la Chine prend la place de premier atelier du monde. Peu à peu de manière sournoisement organisée notre industrie s’en va au soleil levant. Je n’ai rien contre la Chine même si je ne suis pas un adepte des dictatures, mais j’en ai contre ces Français qui contribuent à cet exil. Que l’on peut classer en trois catégories:

La première catégorie est représentée par les distributeurs. Qu’ils soient dans les biens de consommation, les biens semi-durables ou les biens durables. La recherche du profit est leur leit-motiv. Acheter moins cher tout en vendant bon marché pour faire mieux que les concurrents. Selon eux il n’y a que la Chine qui peut leur permettre ça.

La seconde catégorie est celle des producteurs. A savoir ces industriels qui délocalisent tout ou partie de leur production. Ici le leit-motiv est plus complexe : l’argent bien sûr mais aussi la législation du travail et la pesanteur de l’administration.

La troisième catégorie enfin est la plus prolifique : les consommateurs. Vous savez ces citoyens qui ne s’intéressent pas à savoir où sont produits leurs achats pourvu que ça ne soit pas cher.

Ces trois catégories de Français sont intimement liés. Ils fonctionnent ensemble pour favoriser cette situation et ensemble pour perdurer ils la dénoncent. Si l’on voulait donner une prime de patriotisme économique il n’y aurait pas de lauréats parmi eux.

Une fois ceci dénoncé j’ai une proposition à faire : je suggère d’augmenter la TVA sur les produits importés fabriquables en France.


Serge. Enseignant en économie. Bordeaux.

COMMENTAIRES


C’est bien écrit. Personnellement je regarde toujours d’où vient ce que j’achète.

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Quand on a que trois ronds dans la poche l’origine des choses n’a pas d’importance. Mais je comprends bien l’opinion de Serge.

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Pour la TVA plus facile à dire qu’à faire.

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Tout est dit.

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Je suis d’accord nous sommes tous complices. Et personne n’agit…

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Et qu’est-ce qu’il va se passer quand la Chine va commencé à partir en quenouille. Parce que ça va venir.

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On sent bien que la Chine est en mauvaise posture.

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ROULEZ TOUT COMPRIS                                          

     Mon carrosse a plus de 250 000 au compteur. Même si je n’ai guère eu de problème avec, sans doute grâce à mon entretien régulier, je préfère anticiper son remplacement au cas où. C’est ainsi que j’ai démarré samedi en huit la tournée des concessionnaires pour avoir un premier coup d’œil et « sentir le métal ». Je n’ai pas encore préparé le terrain par un examen approfondi sur internet mais ça viendra après. Je suis rentré du dit samedi avec plein d’images en tête et une grande découverte : on n’achète plus sa voiture on la loue.

Les 9 vendeurs que j’ai rencontrés ne m’ont pas demandé si j’avais le budget de ma convoitise. Ils m’ont expliqué en long et en large comment fonctionnait la location mensuelle. Je savais que cela existait mais je n’imaginais pas que c’est presque une règle : vous payez tous les mois pour un véhicule entretenu et assuré. J’ai trouvé ça génial et j’en ai parlé à un cousin qui a bossé chez Citroën. Et là patatras en 10 minutes il m’a démonté le truc. En fait l’enseigne automobilistique vous ferre : vous n’êtes plus prêts d’aller voir ailleurs et surtout vous ne mettrez plus jamais les pieds chez le jeune sympa qui vient de reprendre le garage de son père à côté de chez vous. De la même façon le grand gars que vous croisez de temps en temps au supermarché ne vous vendra plus d’assurance. Mais pire encore les ventes d’occasion c’est bientôt fini : tout partira à la casse. En un tourne-main voilà 3 métiers qui vont se prendre une grande claque et des petits bourgs perdre 3 activités principales.

Alors samedi dernier, mon deuxième samedi donc, bien documenté via internet sur les modèles et leurs caractéristiques, j’ai demandé à mes interlocuteurs combien coûtait le véhicule. A chaque fois le prix annoncé est astronomique. Devant ma stupeur : mais monsieur c’est bourré d’informatique là-dedans et puis la panne n’existe plus. Eh oui monsieur les prix moyens ont augmenté de 33% en 7-8 ans. C’est là que j’ai vraiment compris comment il est plus facile de vendre une location mensuelle abordable qu’un prix d’achat dément.


Michel. Tavernier. Montluçon.


COMMENTAIRES


Je n’avais pas vu ça comme ça.

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Ca c’est une info.

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J’y suis passé et je n’ai rien vu.

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C’est un truc dont on n’a pas fini de parler.

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Je suis concessionnaire. Soyez intelligent n’allez pas contre le sens de l’histoire.

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ALORS PREMIER OU DEUXIEME CYCLE ?              

      Ancien informaticien de la première heure, je mesure chaque jour l’emprise du numérique sur notre vie. J’ai connu le premier cycle, maintenant terminé, de l’ordinateur accessoire du quotidien au boulot et à la maison. Le second cycle consacre le numérique pour en faire l’ingrédient n°1 de notre civilisation, au même titre que la nourriture et l’eau. Avide des évolutions du numérique, je constate que notre pays et donc nos concitoyens sont en retard psychologique énorme sur l’explosion du second cycle.

Nombre de décideurs politiques et de citoyens en sont encore au premier cycle, se disant bien que le second ne passera pas par eux.

Pour les aider à prendre conscience je vais dessiner les grandes lignes de ce nouveau cycle. Avant tout il faut bien comprendre que le numérique est un mode de communication et que l’ordinateur n’est qu’un outil à son service au même titre que la montre, le téléphone, l’écran TV ou une simple puce. La dite explosion provient du fait que ces terminaux sont multiples. Et ce n’est pas fini : tous nos objets du quotidien – frigo, douche, cuisinière, four, voiture – sont en train d’être connectés. Nous sommes en passe d’être « connectés extérieurement » à 100 %.

Outre les conséquences sur notre existence cette connexion entraîne et va entraîner toujours plus un profond remaniement de notre Economie. De nombreux métiers, le plus souvent des activités de services en professions libérales, sont déjà en train de sortir de notre Société. Des industries entières vont passer à la trappe remplacées par le consommateur lui-même, devenu concepteur et fabricant. Une quantité phénoménale d’employés de l’Etat n’aura plus rien à faire. Notre Société restée archaïque par volonté politique va prendre de violentes tornades et se transformer par la force des choses.

Mais attention le troisième cycle est en gestation. Il consiste en la « connexion intérieure » de l’individu : greffes de toutes sortes de terminaux, relations humaines dirigées et programmables. Les robots, notre modèle, sont parmi nous.

En attendant vivez bien mais soyez conscients.


Jean-Marie. Retraité. Nice.


COMMENTAIRES


Bien clair. Bien dit.

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On dirait que tout le monde s’en fout.

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C’est exactement cela.

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Bien sûr que ça va casser dans les entreprises.

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C’est comme pour le cheval de fer.

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Il faut être aveugle pour penser  que l’administration ne sera pas obligée de dégraisser.

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Belle synthèse de la chienlit.

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A adresser à l’Elysée.

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Je ne pense pas que ce soit une question de génération. Ils sont simplement incompétents.

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COMMENTAIRES


Merci les Belges.

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Il a raison notre voisin.

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Je suis fonctionnaire à la retraite et je suis d’accord.

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Pour nous artisans c’est un fléau.

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Vous en voyez un capable de changer ça ?

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PP POUR LES PEPERES                                           

      Belge je vis en France depuis 48 ans. J’y suis venu pour mon métier et j’y suis resté jusqu’à la retraite. Maintenant que je suis sorti du circuit professionnel et avant de repartir vivre cette dernière période de ma vie en Belgique je voudrais vous livrer mon sentiment sur quelque chose de si particulier ici : le principe dit de précaution. Vous savez c’est ce qui fait que l’Etat ne prend pas de mesure concrète sur un fait précis tant que des études ad hoc n’ont pas amené de confirmation de la nécessité d’intervenir.

Chez nous en Belgique on appelle ça de l’hésitation voire de l’incapacité à prendre une décision. Et c’est une particularité française. C’est peut-être pour cela qu’il y a autant de choses publiques qui n’ont pas changé depuis les Napoléon. En tout cas j’ai dû subir cette particularité dans mon métier – la conception et l’amélioration des matériaux pour l’habitat – Où il existe une foultitude de normes qui régissent notre travail. Entre celles qui sont obsolètes mais toujours présentes et celles qui sont inopérantes il vous en reste à peu près 10% qui ont une importance réelle. L’entreprise a régulièrement proposé à l’administration de faire évoluer la législation sur des produits existants ou de s’intéresser à des nouveaux produits en gestation. Le comportement est très apprécié partout dans le monde où l’on avance, mais en France on a l’impression de gêner quand on propose des innovations.

En fait l’administration française est archaïque. Même en Afrique nos initiatives étaient mieux accueillies. Tous les pays européens ont une administration très en avance sur la française. Et le dit principe de précaution (PP) est ici chaque fois avancé pour faire reculer. En Belgique on dit d’ailleurs qu’en France ils ont le PP pour être pépères.

Voilà un os à ronger pour les politiques.


Jean-Pascal. Retraité. Lille.