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SOCIETE
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A LA DECOUVERTE DU TRI
Je trie, nous trions, vous triez. Vous connaissez la pub qui est censée nous encourager à faire du tri sélectif de nos ordures et déchets ménagers. Le jaune pour les emballages, le vert pour la poubelle traditionnelle, une autre couleur pour les journaux et puis le verre encore à part. Moi je trouve ça bien alors je respecte scrupuleusement les récipients à remplir. Depuis bientôt 20 ans je suis disciplinée parce que j’estime de mon devoir d’être respectueuse de la gestion de mes déchets, même si la jeune génération n’en a pas la même conception. Et puis patatra tous mes credo se sont envolés la semaine dernière.
En vacances dans le sud je suis allée visiter un site de traitement des déchets, qui faisait portes ouvertes, avec un groupe de touristes de mon camping. Là j’ai découvert ce que devenaient mes poubelles et leur tri. Le secteur emballages, les sacs jaunes, est certainement le plus simple en terme de traitement. Les matériaux sont séparés et répartis. Le problème à priori provient de ce que beaucoup de gens ne respectent pas la catégorie et y introduisent des déchets qui ne devraient pas s’y trouver. Sur site tout est retrié à la main. Le secteur journaux est également très simple : les papiers souillés sont incinérés, le reste est stocké dans des containers comme pour les emballages. C’est pour les déchets d’ordures que cela se complique. Ils arrivent tous sur des tapis roulants et sont triés à la main tant les catégories sont multiples. A peine 10% est conservé pour recyclage le reste est enfoui dans des grandes fosses recouvertes par de fines couches de terre. Tout cela représente des collines d’une hauteur de 30 mètres sur 1 km de long. Une histoire de fous. Moi qui croyais que tout était incinéré. Eh bien non nos déchets ont une deuxième vie sous la terre. A ma question il m’a été répondu que c’est ad vitam eternam. Il n’y a pas de dégradabilité.
Du coup je ne vois plus les choses comme avant. Je n’achète plus comme avant. Vous l’aurez compris ce ne sont pas les emballages ou les suremballages qui posent problème, ni les déchets de nourriture, ce sont les produits bruts comme le coton, les mouchoirs papier, les cotons-
A mon avis il va falloir repenser tout cela pour empêcher les collines de la honte.
Janine. Employée de l’Etat. Bordeaux.
Attention je vais cogner. J’en ai marre que l’on nous cache les raisons de nos maladies et les raisons de notre mort prochaine. Je veux dire par là les effets directs de notre consommation d’objets dits connectés : téléphone portable, écrans de toutes sortes, écouteurs et casques, wifi, montres multi-
En acceptant ces moyens modernes de communication nous ne sommes pas intéressés à leur conséquence sur notre santé. Pour plusieurs raisons. D’abord parce que ceux qui nous ont vendu la chose sont connus et ont pignon sur rue. Ensuite parce que l’Etat ne nous a pas dit de ne pas acheter. Enfin parce que le marketing des différents acteurs nous a entraîné dans une consommation effreînée proche de l’addiction. Quelqu’un me disait dernièrement que c’est la première fois qu’une révolution industrielle ne soulève aucune réticence ni aucune question.
Et pourtant de nombreux scientifiques se sont intéressés au sujet. De nombreuses études et de nombreux rapports ont été produits depuis 20 ans. Vous ne le saviez pas ? C’est normal car tout a été enterré ou par des intérêts privés ou par des Etats pour que le business puisse se faire. Aucune alerte ni aucune interdiction n’a été promulguée parce que la preuve est faite que 2 individus ne sont pas touchés de la même façon. Le principe de précaution n’a donc pas été appliqué, chacun devant juger par lui-
Dans les faits les risques sont simples. Les 2 principaux organes touchés sont l’œil et l’oreille. Ensuite viennent les organes propres à la digestion. Puis sont concernés les parties cérébrales, chose que l’on comprend aisément. Toute autre région du corps humain affectée est un dommage collatéral différent selon les individus. Tous les utilisateurs sont concernés, plus ou moins selon leur degré d’utilisation et leur résistance.
Ne venez pas dire après que vous n’étiez pas au courant…
Yvette. Retraitée. Rennes.
N.D.D.L. VUE SOUS UN AUTRE ANGLE suite de la page Une
J’y suis allée la première année pour voir et pour manifester mon désaccord avec cette énormité. Je n’ai vu autour de moi que des jeunes politicards prêts à en découdre, qui en ont rien à foutre avec la situation.
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C’est bien ça : les ZAD c’est une invention des 68.
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Malheureusement c’est de ça dont notre pays souffre.
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Vu et confirmé. Bravo.
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C’est tout à fait ça mais la censure est si grande dans ce foutu pays qu’il n’y a pas le droit de le dire.
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Rassure-
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Pour moi cette affaire c’est la démonstration d’une société en faillite.
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……J’ai tout de suite été étonnée par leur style. En fait ils se ressemblent tous dans leur dégaine. Les plus anciens sont des anciens soixante-
J’ai été très étonnée par leur détermination. Personne ne pourra les raisonner ça ne les intéresse pas. Ils sont opposés à tout et le fait d’être là c’est marquer leur engagement. C’est aussi se retrouver en famille – 3 générations – et entre eux. On voit bien qu’ils se connaissent pour la plupart. On en a parlé avec les voisins de ma tante. Ils ont vu la même chose, comme à chaque fois qu’ils viennent par là. Ils ont pris l’habitude de s’enfermer chez eux quand les manifestants arrivent parce qu’ils en ont peur.
Je dois dire que je ne m’attendais pas du tout à ce que j’ai vu. Les reportages à la télé ne correspondant pas à la réalité. Jamais on ne parle de cet aspect politique et générationnel.
Marie L. Retraitée. Fontenay.
Il faut vraiment que l’Etat soit bien vérolé pour qu’il n’intervienne pas.
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Ca aussi c’est la démonstration d’une société en faillite.
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Le pire dans l’affaire c’est le rôle salaud des médias qui attisent le truc en mentant en permanence.
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Et tout ça pendant l’état d’urgence on croît rêver.
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Ah ils se marrent bien les jeunes à casser en toute impunité.
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Je ne comprends pas qu’aucun commerçant attaqué n’ait pas encore sorti le flingue.
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…..J’ai vécu la naissance, la montée en puissance et l’apogée du mouvement de l’intérieur puisque là où j’étais en cours était l’un des bastions de la contestation. Les meneurs étaient tous ou presque des diants-
Je regarde depuis quelques mois ce qui se passe dans les universités et j’ai des choses à dire. Non cela n’a rien à voir avec 68. Les meneurs sont des affidés aux partis politiques alors qu’en 68 ils étaient simplement des « désireux de foutre le bordel ». Aujourd’hui c’est structuré, organisé et financé par les petits commerces des partis. Ils n’en ont rien à foutre de la Loi en préparation, ils veulent alimenter le magasin de leurs donneurs d’ordres. Face à eux il n’y a rien alors qu’à l’époque il y avait un Etat policier. Ils n’en ont rien à foutre de ne pas aller en cours et de rater leurs partiels : ils touchent des ronds et leurs diplômes ne valent plus grand-
Parce que nous n’avons aucune nostalgie nous nous désolons de voir cette gabegie. Vive la France…
Etienne. Retraité. Paris.