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ECONOMIE

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DE LA STATISTIQUE PUBLIQUE                                

     J’ai été, il n’y a pas si longtemps, prof. d’éco dans un lycée de province très acquis à l’Economie au point d’avoir des sections BTS spécialisées réputées. Je me vante d’avoir initié des jeunes à l’entreprise qui réalisent une belle carrière professionnelle. Ma satisfaction n’est pas d’avoir enseigné, comme la plupart de mes ex-collègues le disent, mais d’avoir engendré des managers. J’ai d’ailleurs des bons contacts avec certains d’entre eux.

Dans mon enseignement les statistiques et autres informations de données ont une importance particulière. Parce qu’elles participent à l’analyse d’une situation nécessaire à tout diagnostic. Rappelons que sans diagnostic il est impossible de bâtir une stratégie : chose que ne connaissent pas les politiques. Vous constaterez d’ailleurs que tous les diagnostics politiques sont sujets à contestation parce qu’ils sont tripatouillés, et parce qu’aucun responsable politique digne de ce nom n’est capable de bâtir un projet ou une stratégie avant de passer à l’action. Il en ressort de leur part une flopée de lois non réfléchies et ne faisant partie d’aucun projet sociétal. Je ne connais en fait aucun responsable politique auquel je mettrais plus de 0,5 sur 20.

Pour en revenir aux statistiques je dois dire que je suis effrayé par les résultats et autres études fournies par les services de l’Etat. Les méthodes, les questionnements, l’analyse des données et bien sûr leur promulgation : tout est sujet à controverse. A force de tout vouloir contrôler, le propre du totalitarisme, l’Etat se discrédite. Jusque dans les années 80 les entreprises achetaient les statistiques publiques parce qu’à défaut d’être exactes elles offraient des tendances intéressantes pour les études. Aujourd’hui ce n’est plus le cas et il n’est pas étonnant de voir l’INSEE en mauvais état. Le recoupement des données privées est donc nécessaire pour parvenir à des évaluations convenables. Internet y aide particulièrement.

Bon vent.


Jean-Pierre. Retraité. Versailles.


COMMENTAIRES


Je n’ai jamais pensé que les stats officielles soient vraies. Et je ne suis pas la seule.

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Mon prof disait : on fait dire aux stats ce que l’on veut.

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On n’a rien à envier aux Grecs sur ce sujet.

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40 ANS D’IMMOBILIER                                               

     Croyez-moi : 40 ans dans l’immobilier c’est 40 ans d’observation de la vie des Français. J’ai commencé par un stage en agence en remplacement d’un stage de 3° année d’ingénieur dans une grande entreprise. Rien ne me prédestinait donc à y vivre 40 années. C’était à l’époque des trente glorieuses quand la France vivait dans l’insouciance économique. Naturellement j’ai débuté ma carrière dans l’immobilier d’entreprise mais très vite par choix j’ai opté pour l’habitat particulier. 3 régions ont été au centre de mon activité : l’Ile de France, le Var et la Vendée.

J’ai vécu l’habitat collectif, l’habitat dit secondaire et le résidentiel. Chez un indépendant, dans 3 enseignes nationales puis à mon propre compte. J’ai rencontré des jeunes accédants, des vieux rentiers, des commerçants investisseurs, des étrangers européens mais aussi russes et moyen-orientaux. J’ai connu disais-je les trente glorieuses mais aussi les trente piteuses qui ont suivi. Soit des clients faciles avides d’acheter, des clients difficiles soucieux de la bonne affaire, des clients très difficiles parce qu’avec un budget très serré ou avec des souhaits irréalisables.

Ce que je retiens en premier de ces 40 années c’est la flambée des prix. Je vais être sincère : il y a 10 ans l’immobilier pour particulier était largement au-dessus de sa vraie valeur. Les prix d’aujourd’hui restent encore au-dessus de la vraie vérité même s’ils y sont très proches. Beaucoup d’acheteurs se sont donc fait avoir.

En second je retiendrai l’incontinence de l’Etat en matière immobilière. Aucun Ministre n’a su gérer le sujet. Aucun Gouvernement n’a fait ce qu’il fallait pour le secteur. Toutes les mesures prises ont eu pour conséquence de créer un monde surfait, incontrôlable et sans avenir.

En troisième je dirai que je suis persuadé qu’il est aberrant de différencier l’habitat privé de l’habitat public. C’est triste à dire mais la collectivité n’a jamais su gérer l’habitat. C’est un héritage de l’histoire qui ne devrait plus exister aujourd’hui.

Enfin je dirai que ce secteur subit l’un de plus grands bouleversements économiques. Les agences disparaissent et tout se fait par internet. Il ne restera plus sous peu que quelques agents pour s’occuper des  clients haut de gamme.


David. Retraité. La Roche/Yon.



COMMENTAIRES


Les agences tombent comme des mouches et je ne suis pas étonnée. C’est le progrès.

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Sur l’habitat public je serai plus stricte : il n’est plus dans ses attributions de loger les gens.

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Concernant les ministres tout à fait d’accord.

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Ca et le reste : ça fait tellement de choses à changer…

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QUID DU TRANSPORT EN AUTOCAR                        

    On dit que quand on est à la retraite on a le temps. Je ne suis pas d’accord avec cela. En fait on est toujours dans l’action parce que l’on veut rattraper le retard et faire ce que l’on n’a pas eu le temps de faire. Pendant 30 ans j’ai eu la tête dans le pare-brise puisqu’avec mon mari nous conduisions une petite entreprise de transport de 11 véhicules. A la retraite j’ai beaucoup d’occupation et notamment je m’intéresse aux infos sur le secteur des transports.

J’ai découvert avec étonnement que le Gouvernement voulait ouvrir la réglementation du transport des personnes en autocar. Fidèle à son histoire la France a toujours protégé ses entreprises publiques interdisant la concurrence. Dans le cas présent je pense à la SNCF. Je lis un peu partout l’enthousiasme des citoyens sur le sujet. Je ne partage pas du tout cet engouement et je vais vous dire pourquoi.

La première raison est que nous sommes l’un des derniers pays en Europe à lever l’interdit de circulation pour les autocars. Ce n’est donc pas un événement. Sachant que l’Etat le fait parce qu’il ne peut pas faire autrement, par contrainte économique et par obligation européenne. La deuxième raison est qu’une fois de plus on met la charrue avant les bœufs dans ce pays. Notre réseau routier, oublié depuis 20 ans, ne permet pas de prendre en charge plusieurs milliers d’autocars supplémentaires. C’est de la folie pure. Il va y avoir de la casse et beaucoup de victimes. La troisième raison est la pollution supplémentaire que va engendrer ces véhicules. Il y aura toujours un fonctionnaire pour vous faire le calcul de ratios qui prouve le contraire de la réalité. La pollution étant olfactive et sonore. La quatrième raison est que nous pédalons une fois de plus à l’envers. Les autres pays européens en sont depuis longtemps à sortir les poids lourds – y compris les autocars – des routes pour les monter sur le train. On appelle ça la transmodalité. C’est tout à fait réalisable mais il faut créer les infrastructures et aider les entreprises de transport à convertir leur parc. Aucun élu ne s’en est préoccupé alors qu’on en parle depuis 25 ans. Il est vrai que la SNCF est tenue par un syndicat qui a toujours refusé le concept.

J’espère que j’ai été assez claire dans mes propos. Bonne réflexion.


Marie-Claude. Retraitée. Angoulême.


COMMENTAIRES


Je me suis posé les mêmes questions quand j’ai entendu parler de ça.

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Je vis au bord de l’A9 et je peux vous dire qu’on ne va pas se laisser faire.

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Ils nous prennent vraiment pour des c…

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J’ai eu la même réflexion.

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Limpide comme réflexion.

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Ceux qui ont pondu ont paraît-il la tête bien faite !

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C’est l’image même de la France.

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C’est une histoire de fous.

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Je me suis laissée avoir.

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Encore un grand foutage de gueule.

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POUR UNE TABLE RASE DES SYNDICATS               

      Expatrié 19 ans en Allemagne pour raisons professionnelles je suis revenu en France il y a 4 mois à nouveau pour raisons professionnelles. Mon entreprise, allemande, m’a demandé de venir en France prendre des responsabilités au sein de la filiale. Je n’ai jamais été coupé de mon pays natal mais mes relations constantes n’avaient rien à voir avec le boulot. Notre activité – que je passerai sous silence – ne s’adresse pas au grand public mais nous sommes sujets aux aléas de l’économie. Je savais que le deal serait difficile en France, à cause de la situation, mais je dois dire que j’avais oublié l’existence d’un truc qui s’appelle les syndicats.

En Allemagne la notion syndicale est une chose naturelle parce qu’elle n’a pas de couleur politique et qu’elle a vraiment son utilité. Chaque entreprise, y compris les petites, cotise à une organisation de filière qui a pour mission de veiller au bon fonctionnement humain des entreprises cotisantes. Le ou les délégués de l’organisation dans l’entreprise sont salariés de celle-ci et doivent directement, ou avec l’aide de l’organisation nationale, régler tout problème avec le chef d’entreprise. Aucun problème de l’entreprise ne sort de celle-ci. Vous comprenez bien que le solutionnement est quasi-immédiat et positif. Avec l’argent des cotisations les organisations fonctionnent comme des entreprises, au service de leurs cotisants. Les organisations sont à 99% respectées par tous les acteurs. L’Etat n’a jamais à mettre son nez dedans et la politique politicienne est statutairement bannie. Tous les salariés sont automatiquement rattachés à l’organisation à laquelle cotise l’entreprise. En fait une situation normale dans un pays moderne.

Dès le premier jour en France j’ai été confronté à une situation complexe et insoluble causée par les syndicats de la filiale. Il m’a fallu quelques heures pour comprendre la machine syndicale que j’avais oubliée. J’ai beaucoup de respect pour mon pays mais je dois dire que je suis effaré qu’un monstre comme ça existe encore. C’est anti-démocratique, c’est malsain, c’est nuisible.

A quand une réflexion profonde sur le sujet et une table rase ?


Julien. Cadre. Région parisienne.



COMMENTAIRES


Bienvenue dans notre pays.

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Souvent je me dis que nous regressons.

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Cette situation arrange tellement de monde qui en croque.

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Cela fait partie des changements prioritaires à opérer dans notre pays.

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Pour moi avec l’Education Nationale en lambeaux c’est la priorité.

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Je suis d’accord mais comment faire ?

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Je suis sûr que vous ne vous imaginez pas le fric qui est brassé par ce commerce !

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