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ResoSoce est un vrai réseau social. Ceux qui s’expriment ici et ceux qui consultent cette expression vivent la même passion pour la liberté de parole. Puisque nous ne sommes pas tous amis nous n’avons pas besoin de nous co-opter et de nous mentir. Puisque notre vie privée n’intéresse que nous-mêmes nous n’avons pas à l’étaler sur les écrans. Nous prenons la parole simplement…
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suite
J’ai l’âge mais je ne suis pas soixante-huitarde. Je préfère le dire parce qu’actuellement les 68 sont pointés du doigt pour leur influence néfaste sur la Société destructrice que nous vivons. Je n’étais pas dans les cortèges ni sur les barricades mais à l’usine pour essayer de gagner de quoi m’instruire. Ce qui m’amène ce jour vers vous c’est le bio. Cette chose devenue religion dont j’ai suivi les aventures depuis à peu près 1975.
Le bio est né de la période hippie des années 70 quand les enfants de bourges, anciens 68, ont voulu copier les Amerloques avec leurs fermes et leurs concentrations rurales. Pour se faire remarquer ils ont voulu produire sans traitements et sans rendement. L’idée est excellente mais le problème c’est qu’ils se sont lancés là-dedans sans rien y connaître et avec personne pour les conseiller. Je me souviens de les voir sur les marchés avec des produits minables qui n’intéressaient personne. Alors ils haranguaient les foules en leur disant qu’ils allaient crever avec les engrais et les pesticides. Là où ils produisaient c’était des ruines que de vieux paysans étaient contents de leur prêter
La pression bio est venue de ces mêmes 68 qui en ont fait un business parce qu’ils ont vu que leurs discours sur la mort par empoisonnement avaient des échos. Ils n’étaient plus producteurs mais revendeurs voire intermédiaires et faisaient marner des pauvres bougres qu’ils avaient réussi à endoctriner pour produire. Les règles du bio sont venues plus tard quand leurs copains ont pu les mettre en place parce qu’ils avaient du pouvoir sur l’administration et sur la politique. N’hésitant pas à dire n’importe quoi sur le sujet même si ce n’était pas vrai.
Les premiers clients du bio 68 étaient les 68. Aujourd’hui encore c’est eux les principaux vecteurs du business. Le reste de la populasse a en partie suivi plus par copinage que par conviction. Je dois admettre que dans certains secteurs de la production – vins, légumes, fruits, viande – cela a permis de faire prendre conscience aux producteurs que leurs pratiques pouvaient être changées dans le sens de la réduction du chimique.
Voici quelques mots pour comprendre une situation. A la revoyure.
Armelle. Retraitée. Dunkerque.
COMMENTAIRES
Je ne le savais pas, j’ai appris quelque chose.
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J’ai effectivement remarqué que les vieux étaient très attachés à la chose.
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Pour moi tout est clair maintenant.
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Je le sais depuis toujours mais personne n’en parle.
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Donc on pourrait mettre 68 plutôt que bio sur les paquets, ça irait.
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Je suis passé par là je vous confirme.
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C’est bien cela.
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Je n’avais jamais fait le rapprochement.
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Je me suis bien marré en lisant ça, je le dis depuis longtemps.
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Alors que nous venons d’ingurgiter une fois encore les chiffres déclinistes du chômage, démontrant une fois encore que notre pays est à l’agonie, je voudrais vous parler de ce sujet qu’est l’emploi. Consultant en RH je suis à la bonne place pour analyser le travail depuis 25 ans. Je n’ai pas connu les Trente Glorieuses, parce que trop jeune, j’ai bien connu en revanche les Trente Piteuses et bien sûr la crise actuelle qui s’éternise. Je ne ferai pas une énième nouvelle analyse sur cette période je préfère m’intéresser à ce qui va arriver.
Un premier rapide diagnostic pour expliquer mes propos à venir : depuis 5-6 ans environ notre fonction travail et sa représentation dans l’entreprise ont considérablement changé. Désormais tout d’abord le CDI n’est plus le contrat universel et donc d’avenir. Parce qu’aucune entreprise ne peut rester figée et doit modifier constamment son activité pour exister. Ensuite le contrat de travail tout court n’est plus le modèle universel de relation entre une entreprise et ses collaborateurs. Parce que l’Etat n’a jamais su créer un droit du travail adapté à son époque, incitant les entreprises à imaginer d’autres relations avec son personnel. Enfin toute personne active, salariée ou indépendante, sera amenée à changer plusieurs fois d’entreprise et d’activité parce que les entités économiques n’existent plus pour durer en l’état.
Un second rapide diagnostic : l’état déplorable de l’enseignement en France. Qui fait que de la maternelle au MBA la formation est de plus en plus déconnectée de la réalité économique. Alors que notre modèle absolu est encore l’ENA tous les autres pays du monde sont passés à un modèle pragmatique qui fait qu’il est préférable pour un chef d’entreprise d’engager un non-Français à niveau psychologique et âge égaux.
Un troisième rapide diagnostic : notre Administration a laissé passer tous les trains de la modernité préférant s’arc-bouter sur ses acquis et ses croyances. Le résultat c’est qu’en la circonstance notre pays n’est plus un pays d’avenir. Les jeunes désireux de travailler et d’entreprendre ont intérêt à aller voir ailleurs.
Demain sera complètement différent. Le lien entre entreprise et collaborateur sera celui de la sous-traitance et non plus celui du salariat. De nouvelles formations vont voir le jour, toutes originaires de l’étranger. C’est le droit européen du travail qui régira les relations dans l’entreprise. Nos expatriés vont devenir nos chefs d’entreprises.
Voici quelques os à ronger avant le prochain épisode.
Alain. Consultant RH. Paris.
COMMENTAIRES
J’ai entendu déjà plusieurs fois ce discours mais je ne l’avais encore jamais lu.
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Je suis consultant également et je peux confirmer ce diagnostic.
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Moi aussi je confirme ça.
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Préparez-vous à vivre un autre monde.
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Ils ne doivent pas être foutus comme nous les politiques c’est tellement simple à comprendre.
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Pourquoi est-ce qu’on n’en parle pas dans la presse ?
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Ca bouleverse toutes les données de l’emploi.
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J’ai essayé d’en discuter avec un politique il ne veut rien entendre.
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Ca va encore être difficile cette affaire.
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DE LA CONFERENCE SUR LE CLIMAT
Alors que notre pays traverse sa plus grande tempête depuis 75 ans, à cause de la politique politicienne, on ne parle chez les soi-disant élites que de la future conférence mondiale sur le climat devant se tenir en décembre prochain à Paris. Lors de cette conférence, experts et responsables politiques d’une grande partie du monde doivent parler du réchauffement de la planète et essayer de trouver des accords pour mettre en place des mesures de régulation. On est prévenu : on n’y comprendra rien parce que c’est scientifique et qu’on n’est pas assez calé. Il faut donc laisser les grands parler entre eux et attendre que les conséquences nous retombent dessus.
Je suis un simple technicien de la météorologie qui travaille dans un simple bureau de station pour émettre des simples bulletins de prévision. Je ne suis donc pas un scientifique. Pourtant le climat m’intéresse depuis toujours et j’ai accumulé des connaissances qui me permettent d’y comprendre pas mal de choses. En fait le climat – mot général – est basé sur l’observation, l’enregistrement de données, l’utilisation de logiciels pour simuler des hypothèses et enfin l’information rationnelle à propos de ces hypothèses. Ces 4 étapes chronologiques se servent d’une informatique de circonstance créée par des entreprises spécialisées. La rigueur mathématique est constante. Les hypothèses ont une amplitude suffisante pour que 95% des cas possibles soient passés au crible. 95% ne veut pas dire 100% : il est impossible de tout prévoir. Celui qui dit le contraire ment. On retiendra donc que la prévision météo n’est pas une anticipation exacte mais une tendance à très forte probabilité. A condition de s’en tenir à 48 heures maximum. Au-delà le 95% tombe rapidement à moins de 60%.
Le sujet principal de la future conférence a trait au réchauffement. Celui-ci est indéniable et naturellement inégalement réparti sur la planète. L’activité humaine est avec certitude en grande partie à l’origine de ce réchauffement. A savoir le nombre d’humains qui augmente et par corollaire les activités mécaniques qui en résultent. C’est inexorable et ce quelques soient les régulations mises en place dans les activités mécaniques. Le hic est donc le nombre d’êtres humains qui augmente. Il n’y a ainsi que 2 options : ou l’on limite l’accroissement du nombre d’humains ou l’on ouvre une deuxième planète capable de recevoir les nouveaux arrivants.
J’espère que c’est clair pour vous…
Julien. Technicien. Quelque part à l’ouest.
COMMENTAIRES
Ca au moins c’est clair.
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J’aime bien l’impartialité et en même temps c’est dit.
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Oui c’est clair.
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Vraiment il y en a marre de n’entendre parler que de ça.
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J’espère que ce texte sera repris dans la presse, il est important.
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Je lisais dernièrement que ce sont les calottes glacières qui sont à l’origine du réchauffement.
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C’est dit…
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