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CE SALUT VENU DE L’EXTERIEUR
Je suis arrivé d’Autriche avant-
Je les ai rencontrés 3 fois en Autriche et en Allemagne. A chaque fois les mêmes profils : jeunes, en majorité masculins, vêtus à l’occidentale comme des gens de leur âge et surtout bien construits dans leur tête. J’ai été très étonné par leur apparence et leur facilité de parole. J’avais gardé des images télé un souvenir de pauvres ères complètement dépassés par les événements. Ce n’est pas du tout le cas : ils savent exactement ce qu’ils font et notamment n’ont absolument pas l’intention de revenir chez eux. Beaucoup s’expriment dans un anglais parfait. Nos difficultés économiques européennes ne les embarrassent pas du tout : à plusieurs reprises certains m’ont dit qu’ils venaient nous aider à sortir du gouffre en occupant les emplois que nous ne savions plus mettre en œuvre. Une fois encore j’ai été étonné de les entendre parler de nous comme s’ils nous connaissaient bien.
Une fois rentré à Paris j’ai découvert les rassemblements à caractère politique favorables à l’accueil des réfugiés par la collectivité. Je n’ai pas pu m’empêcher de rapprocher cela de ce que je venais de vivre à l’étranger. 2 mondes qui ne se connaissent pas du tout mais qui vont devoir apprendre à le faire. Parce que je suis convaincu que ces exodes en masse vont considérablement changer notre situation. En clair notre pays qui va si mal va assimiler plusieurs centaines de milliers d’émigrés qui vont modifier notre quotidien. On dit que le salut d’une nation vient souvent de l’étranger, on est peut-
Jean-
Je viens de terminer mon boulot de serveur saisonnier dans un restaurant de bord de mer en Bretagne et je suis content de dire comment ça s’est passé. En fait ça s’est pas bien passé. Je suis étudiant en troisième année de gestion et je suis obligé de bosser l’été pour gonfler mon cochon pour l’année. Sinon c’est trop juste. Ca fait 4 étés que je fais ça. Je suis tombé dans un bel établissement par l’intermédiaire d’une association de placement saisonnier : une table connue, un chef avec du talent et normalement une bonne clientèle.
J’ai démarré en juin après mes partiels pour 2 mois. Comme tous les journaux annonçaient une grosse affluence sur la côte je me suis préparé à en prendre plein le dos. L’accueil au resto a été super et l’équipe est sympa. Pourtant j’en ai pris plein la « tronche ». A cause de la clientèle. J’ai pas fait de conneries j’ai simplement dû supporter des gens insupportables. Je n’avais jamais vu ça. La moitié de ceux qui réservaient ne venaient pas et ne téléphonaient pas pour dire qu’ils ne venaient pas. A table les gens étaient stressés, bruyants, impolis et même méchants. Quelque soit leur âge. Chaque assiette était contestée. Tout ce qu’on faisait au service n’allait pas. Les gamins couraient partout et nous empêchaient de travailler. Comme dans un self ou un fast-
J’ai peut-
Benjamin. Etudiant. Le Mans.
PARLER C’EST AVANCER
La percée d’une religion portée par des populations d’émigrés et la disparition du bipolarisme politique français au profit d’une extension du nombre de chapelles sont 2 traits essentiels de l’évolution de la Société française au cours des 10 dernières années. Il n’y a pas de corrélation entre ces 2 « réalités » si ce n’est que ce sont les 2 principales sources d’alimentation de la Pensée Unique dans notre pays. Ecoutez autour de vous : dès qu’un de ces 2 sujets est évoqué il y a friction pour qu’on ne continue pas à en parler. Une fois de plus religion et politique se montrent être les mamelles de la zizanie.
Le terrain était propice au développement de ces 2 « réalités ». La France a été amenée par ses responsables politiques à porter des œillères ou à avoir la tête dans le sable, selon que l’on est plutôt cheval ou plutôt autruche. Pendant 50 ans l’évolution économique a été au centre des discours et des lois de la République. La Société a été « volontairement oubliée » alors qu’elle aurait dû accompagner voire précéder l’Economie. Ainsi éducation, droit public, administration et justice principalement ont été laissés en plan à des fins essentiellement électoralistes. Cette sclérosation a conduit la Société à la situation dramatique qu’elle connaît depuis près de 10 ans. Là encore alors que la gravité est extrême les responsables politiques n’ont pas jugé utile de faire avancer notre Société. La crise mondiale est venue là-
Pour toutes celles et tous ceux qui sont plongés là-
Faites comme moi prenez conscience de tout ceci et bravez les obstacles en en parlant autour de vous. Parler c’est avancer.
Marc. Maître de Conférences. Paris.
L’EMPLOI VU PAR LES JEUNES
Depuis que j’ai lu les différents textes de ResoSoce sur les nouvelles relations contractuelles dans le travail je m’intéresse à ce sujet. Il y a effectivement très peu d’articles de presse et aucune information officielle dessus. Et pourtant cela me semble tellement cohérent et évident. Je pense qu’une fois encore il va y avoir un fossé générationnel qui va s’installer. Parce que pour les jeunes le statut d’indépendant leur paraît naturel et est même préféré au statut de salarié.
Quand on en parle avec eux ils vous disent qu’ils n’ont aucun scrupule par rapport à çà et que si cela perturbe les quadras et les quinquas c’est même une bonne chose. Ils prennent cette nouvelle donne comme une revanche par rapport à l’héritage qui leur est laissé.
J’ai interrogé mon voisin qui est recruteur à propos du texte d’Alain, le consultant RH. Il m’a dit que c’est ce qui va se passer et que dans 3-
En ce qui concerne les emplois de fabrication j’ai compris que l’on se dirige sûrement vers une réduction de la taille des unités au profit de la sous-
Sans vouloir mélanger les sujets j’ai été surpris d’entendre de la part des plus de 25 ans que l’identité nationale n’a aucun intérêt puisque de toute façon le brassage des nationalités va s’accélérer et nous obliger à vivre international. Ils sont complètement désintéressés de nos politiques nationaux qu’ils accusent de défendre des prés carrés sans avenir.
Je retiens de tout ça qu’une Société de substitution est en préparation. Ce n’est pas pour me déplaire.
Guy. Jeune retraité. Nîmes.